Après deux voyages au Japon, me voici pour trois jours un peu plus près de chez nous, à savoir à Londres ! Au programme : musées et… J-Music ! On commence aujourd’hui par la National Gallery.
Certes, il faut déjà y aller à Londres. On s’échauffe donc tranquillement pour la suite des vacances (ah oui, je repars au Japon juste après ça, faut pas déconner non plus) avec un réveil à 4h30, histoire de partir vers 6h, le temps de boucler la valise ; valise que j’avais finie vers 2h du matin… Pour résumer, ce n’est pas super frais que je pars ce matin. J’avais prévu large, j’arrive à gare du nord une bonne heure avant mon Eurostar, au milieu d’un groupe de scouts. Passage à la douane (on sort de Schengen) et me voici installé pour attendre mon train… au milieu d’un groupe de chinois. Je me souvenais pas que j’avais pris une journée en tarif de groupe.
Sur ce, environ une demi-heure avant le départ, on embarque comme à l’aéroport. C’est assez marrant juste pour prendre le train mais il faut reconnaître qu’au moins, tout le monde est installé et on part à l’heure. Par contre j’ai pas vu la vidéo de sécurité et j’ai pas de gilet de sauvetage sous mon siège ? Ah oui, on a dit le train… Sinon, l’Eurostar, c’est plutôt pas mal. Il n’y a pas beaucoup plus de place que dans un train classique mais les sièges sont confortables. Ok, on est encore assez loin du Shinkansen japonais : ça secoue bien plus, il y a beaucoup moins d’espace mais c’est largement suffisant pour les deux heures environ que j’ai jusqu’à Londres. Puis il y a un wagon déjeuner, c’est bien la première fois que je vois ça. Je crois me souvenir qu’ils ont prévu de les supprimer à plus ou moins long terme faute de rentabilité mais il faut reconnaître que c’est assez cool : tu as de la place pour te dégourdir les jambes, prendre un café avec des amis , demander conseil aux agents pour les transports à Londres etc. D’ailleurs j’en profite pour acheter une carte d’huître visiteur, qui est semble-t-il l’équivalent de la suica japonaise. Quoi ? Oyster Visitor Card, vous traduisez ça comment vous ? Par contre je soupçonne un lobby pingouinophile (manchotsympatisant peut-être) de régner sur les transports mondiaux, il y a aussi une bestiole de ce genre sur cette carte, comme la suica !
OK, le temps passant, nous arrivons à destination. Direction l’hôtel, histoire de poser la valise. Pas de soucis, le métro de Londres, c’est easy. Puis bon, s’y retrouver dans des indications dans une graphie que tu comprends, ça aide pas mal (#Japon)… Hop hop hop, me voici arrivé, c’est joli tout plein, on pose la valise et en route pour l’aventure ! Je commence par un petit détour à l’apollo, la salle de concert où j’irai voir Perfume mercredi, histoire de repérer. C’est juste en face de la station de métro qui desserre l’hôtel, trop facile.
Pour Perfume, c’est par là, mais dans deux jours…
Sur ce, j’enclenche le mode touriste, direction la National Gallery ! Pour une fois, j’ai pris le temps avant d’aller à un musée de voir s’il y avait des trucs comme un audio guide, ce qui est le cas ici, carrément en français pour les principales œuvres de la collection. On te demande de démarrer la visite par un coin particulier, dédiés aux œuvres les plus anciennes, vers le XIIIème. Ah oui, à tout hasard, la National Gallery, c’est un musée d’art internationale, entre le 13 et le 20ème siècle, consacré en quasi-totalité à la peinture.
C’est donc parti pour la visite, avec de nombreux pièces de retables, voire des retables entiers, et… un audio guide qui ne marche pas ! Bon, c’est juste un faux contact et en triturant cela, j’arrive à récupérer le son. Ce guide est plutôt intéressant, un peu trop centré sur le contexte du tableau peut-être, j’aurai préféré un peu plus de détails sur la réalisation, le contexte historique, la vie de l’oeuvre etc. mais c’est déjà très bien. J’enchaîne ainsi une bonne vingtaine de salles essentiellement consacrées à de l’art religieux (faut dire qu’à l’époque, à part ça et des portraits de seigneurs…) C’est intéressant mais je l’avoue assez redondant et j’y passe en fait un peu trop de temps.
Alors qu’en réalité, une fois sortie de là, on a au contraire un musée de la peinture extrêmement varié, avec tous les grands mouvements et artistes associés : de Vinci, Botticelli, Raphael, Michel Ange, Rubens, Rembrandt, Degas, Monet, Manet et j’en passe… Pas vraiment d’œuvres essentielles de mon point de vue extrêment limité sur la peinture, du genre que je reconnais à l’autre bout de la salle, mais tout de même quelques points particuliers distillés au fil de la visite. En résumé : long et vraiment très intéressant. Et gratuit qui plus est. Je me presse beaucoup pour finir les dernières salles et faire un saut à la boutique récupérer un catalogue en souvenir, avant la clôture de 17h. Sauf que c’est 18h la clôture ! Du coup, je remonte dans les dernières salles pour prendre le temps de contempler un peu plus Canaletto, ou encore l’étonnant cheval Whistlejacket de Stubbs.
Ça je connaissais déjà !
C’est finalement sur les rotules que je sors du musée, repus de peinture pour les prochains jours, voire plus. Direction l’hôtel, où je récupère ma valise et ma clef pour une étonnante chambre… Déjà, on est dans une rue pleine de petites maisons anglaises qui sont toutes ou presque transformées en chaîne d’hôtel : l’un sert de camp de base et les autres de chambres. Je suis donc installé au 45 Shepherd’s Bush Road, à 200mètres du 65 où j’avais réservé. Au sixième étage. Mais comment ils mettent six étages là-dedans ?
Mais ils sont où les six étages ?
La chambre est sous comble, assez spacieuse mais on capte pas le Wi-Fi et la télévision marche pas… Je pose ma valise dans un coin et repart dîner avant de m’effondrer de fatigue. J’avais vu un restaurant de burgers artisanaux mais c’est sur réservation et blindé pour ce soir. Crevé, je me laisse tenté par un macdo… Retour à l’hôtel, dîner rapide et dodo direct, c’était une longue journée…
Demain, musée d’histoire naturelle en vue !