Dernier jour à VIVA LA ROCK, dont on va cette fois profiter de 11 à 21h non-stop ! 10 heures de J-Rock \o/
Le réveil est par contre un tantinet violent avec un joli séisme magnitude 6 vers 5h du matin, à priori dans la baie de Tokyo, soit pas bien loin. Qui ne m’empêche pas de me rendormir pour autant.
J’arrive au dernier jour du festival juste pour le démarrage, autrement dit : SPECIAL OTHERS. C’est du rock instrumental, soit une matinée qui ne commence pas trop violemment, ce n’est pas plus mal, surtout que c’est très réussi. Direction le Viva Stage pour tacica, du bon rock, encore un bon moment. Tiens, une mamie voûtée qui me dépasse dans la fosse (de devant)… Retour au Star Stage pour BOOM BOOM SATELLITES. C’est un des groupes qui m’a décidé à faire cette journée, sans regret. Super ambiance, electro de folie, excellent moment.
Suite du programme : plenty. Euh, l’instru est intéressante mais le chanteur a un horrible brin de voix aiguë chevrotant, non. Je pars avant la fin, pour Sambomaster (サンボマスター), dont je ne connais pas grand chose si ce n’est un titre extrait d’oendan, le jeu musical qui m’a intéressé à la J-music. Et justement, le groupe fait son entrée sur Monkey Magic (de ORANGE RANGE, rien à voir) !!! Le début était bien, le reste vire dans le génial. Le chanteur a beau être un petit quarantenaire bedonnant à lunette (yep, j’exagère un peu… ), c’est juste le type le plus charismatique vu ces trois derniers jours. La fosse est déchaînée, les morceaux excellent et pour couronner le tout, j’ai le droit à Sekai wa sore o ai to yobunda ze, le fabuleux ending de Moero! Nekketsu Rhythm Damashii Osu! Tatakae! Ōendan 2. Les 45 minutes passent bien trop vite à mon goût…
Direction ensuite le petit Cave Stage pour LEGO BIG MORL. Il y a POLYSICS en même temps mais comme je vais les voir en fin de semaine, je préfère profiter de ce groupe dont je ne connais pas grand chose si ce n’est l’unique clip en rotation sur Nolife, qui m’avait plu. En live, où je ne vois encore une fois pas grand chose, c’est plutôt sympa, sans être le concert du jour pour autant. On passe à la suite ? NICO Touches the Walls ! Pareil, je ne connais qu’un ou deux titres. Mais la découverte est franchement bonne. cero ensuite, agréable mais clairement pas grandiose. Enchaînons avec un des groupes que j’attendais particulièrement aujourd’hui : [Alexandros]. Notez qu’ils se nommaient avant Champagne, mais la société gérant l’appellation de notre beau pays n’a pas manqué de leur faire changer… Enfin bon, trêve de stupidités, la prestation est là encore très réussie, même si cela me fait moins vibrer que ce à quoi je m’attendais. Du coup, je file avant la dernière chanson pour être sûr de rentrer au Viva Stage pour LE groupe que je suis venu voir aujourd’hui : NCIS, alias Nothing’s Carved In Stone. Mais vous prendrez bien le dernier MV de [Alexandros] avant cela, l’excellent Droshky!
Cette dernière journée semble un peu moins blindée et je peux sans problème me mettre dans la première fosse. Devant moi, une gamine de 10 ans environ… qui ira joyeusement pogoter une fois la musique lancée. Bon, j’e ne suis pas déçu, NCIS, c’est juste le pied. Une fois de plus, j’ai le droit aux titres pour lesquels je suis venus, et surtout… isolation ! Je ressort donc comblé de ces 45 minutes de performance. J’ai à la suite de cela un peu de temps, pour la première fois de la journée, alors j’en profite pour faire un tour aux goods, notamment pour POLYSICS ; comme ça je les aurai avant le concert de la fin de semaine. Je prends aussi un t-shirt NCIS, même si pas disponible dans ma taille, parce que c’était trop bien. Il n’y avait juste plus personne aux stands à cette heure tardive, bon plan…
Ok, retour au Cave Stage pour Czecho No Repubic (チェコ・ノー・リパブリック). Avantage d’être ne serait-ce qu’un peu en avance, tu peux tranquillement éviter ces putains de poteaux. Pour le coup je ne connais que de nom. Eh bien ce sera encore une putain de découverte à VIVA LA ROCK, du super son du début à la fin, je suis tellement conquis que je repars aux goods à la suite du live prendre un truc du groupe. Je n’ai hélas quasiment plus de sous et il n’y a plus de petits trucs, tant pis…
Il est temps de conclure ces trois jours, avec Sakanaction (サカナクション). Je ne suis pas forcément un fan hardcore de l’electro mais c’est plutôt de l’electro rock, puis les quelques morceaux que je connais sont plutôt sympas, du coup… j’ai assez envie de voir à quoi ça ressemble. Allez, lancement, tout le groupe installé en une ligne de DJs. Tiens, je croyais qu’ils avaient une formation habituelle façon rock band moi. Il n’empêche que ça envoie bien, même si un peu trop boîte de nuit à mon goût. Puis, moment où la lumière se coupe, et paf : formation rock ! Sympa la transition… Et enchaînement de bon son. Encore. Et encore. Et encore. Ça jump, la fosse bien remplie de la Super Saitama Arena vibre ensemble, une magnifique clôture. Clôture qui ne dure hélas qu’une heure et la fin arrive bien trop tôt. Encore un groupe que j’ajoute aux choses à voir en solo un de ces quatre…
Note, comme pour les jours précédent, les reports officiels sont ici, avec de belles photos et les setlists des concerts.
Voilà, c’est ainsi que s’achève VIVA LA ROCK, mon premier festival au Japon. J’ai fait pas mal de ménages dans mon planning pour m’y rendre, ainsi qu’un petit trou dans le budget, mais sans le moindre regret. Il aura été l’occasion de nombreuses découvertes ou confirmations, d’heures et d’heures de très chouettes prestations dans de belles conditions. Si je devais trouver des choses à reprocher à l’orga, ce serait le Cave Stage, bien trop petit par rapport aux 37 000 places de la scène principale. C’était du coup toujours trop blindé, avec parfois impossibilité de rentrer. Puis ces poteaux… Enfin bon, à part ça, rien à redire. Les shows sont assez bien timés (et les horaires respectés) pour qu’on puisse enchaîner sans interruption d’une scène à l’autre sans discontinuer. Puis les lieux étaient bien préparés, avec une circulation super simple entre les Stage, des staffs toujours présents pour gérer le traffic, une sono franchement bonne qu’importe où tu sois etc. Puis un festival de rock à une trentaine de minute de chez toi, dans un super lieu climatisé, que demander de plus ?
C’était bien !
Il faut malgré tout se rentrer à la maison. Rien d’autre à signaler pour aujourd’hui, demain on termine ces quatre jours 100% musique. Je tenterai le mixte joyeusement improbable : concert d’idol en début d’après-midi, live punk en fin de journée. Yeah o/