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Aujourd’hui on repart groupé, vers le mont Fuji. Non pour le grimper ce qui n’est possible qu’en plein été, mais pour aller à un parc d’attraction à côté. Attention, je préviens d’avance, je vais vous spoiler la plupart des attractions, ne lisez pas ce post si vous comptez y aller en gardant le plaisir de la découverte ! Ce n’est pas la porte à côté, on part donc aux aurores, 6h30 environ. Enfin, il faut se rendre compte que le soleil se lève tôt ici et il fait jour depuis déjà quelques temps. Même si prévenu par eva, je suis étonné du monde dans la Yamanote à cette heure matinale : salarymens, lycéens voir jeunes enfants prenant le chemin d’une école sans doute éloignée. Le wagon est déjà bien rempli.

Nous retrouverons nos camarades à Shinjuku et prenons le chemin de la station de bus, en face de la gare côté ouest. albatruc se charge de récupérer nos tickets et nous voici installés vers le parc. Nous prenons une espèce de périphérique d’où l’on peut observer toute la diversité de l’architecture locale, des petites maisons toutes différentes, une barre d’immeuble, rien ne se ressemble. Le PLU ne doit pas être violent au moins en terme esthétique ici. De temps en temps, un filet tendu vers le ciel, aussi haut qu’un immeuble, indique la présence probable du stade de baseball du coin. Alors que nous sommes sur ce qui ressemble à une autoroute, le bus s’arrête de temps en temps… à un arrêt de bus, posé comme ça sur le bord de l’autoroute sans que rien n’indique le chemin pour l’atteindre. Apres une petite sieste, je me réveille dans des paysages vraiment magiques : des petits monts partout, couverts de forêts, un petit lac de temps en temps, une petite ville dans chaque vallée, un vrai émerveillement montagnard. C’est très vert, vraiment très joli.

l’entrée du parc

Ça se présente bien…

Nous avons pris un pack voyage + entrée au parc. Pour rentrer, nous devons donc échanger notre ticket contre un coupon qui te permet alors de faire ton pass pour la journée. Il faut te prendre en photo avec une petite machine pour avoir ton pass avec ta tête dessus. Car on vérifiera ton ticket à chaque attraction (tu peux payer à la journée ou à l’attraction). Le parc ne paraît pas très grand au premier abord mais nous n’aurons le temps dans la journée que de faire une fois les principales attractions. Et encore nous sommes en semaine, il n’y a pas trop de monde. Alors, plaçons le contexte. Vous voyez vos petites montagnes russes de asterix (je ne parle même pas de disney), vous pouvez oublier, c’est super soft.

C’est que ça monte haut dites-moi… A gauche, une autre voie pour la fin de journée…

Premier train de la mort que l’on fait dans la journée, le Fujiyama : un encadré à l’entrée expose joyeusement qu’il s’agit de la plus haute montagne russe du monde : on fait 79 mètres de dénivelés avant de redescendre. Autant dire que avez le temps de stresser dans la montée… Ensuite, pas de looping dans celui-là, c’est l’attraction soft 😉 Juste trois minutes à fond les ballons  Voilà qui commence fort.

Le musée evangelion

Après cela, direction le musée evangelion, un manga/anime plus que connu, un vrai monument culturel. C’est très sympa, vous en faites rapidement le tour mais il y a notamment deux bustes taille réelle d’eva (de l’anime, pas de mon voisin de chambré…) assez impressionnant. Et en plein centre du musée, une reproduction d’un décor de la série dans lequel vous pouvez prendre place, je vous laisse deviner de quel passage ça sort :

Après tout un tas de photos marrantes et un tour à la boutique accolée au musée, nous repartons direction la montagne russe suivante : Eejanaika. C’est visuellement la plus impressionnante : montée à 76 mètres avec descente à la verticale, looping et vrille en veux-tu en voilà mais surtout… siège mobile ! Vous êtes sanglé dans votre siège et celui-ci peut en tout indépendance du sens de la marche te placer la tête en bas, dans le sens contraire de la circulation etc. Âmes sensibles, s’abstenir 😉 D’ailleurs on te demande et vérifie bien que tu as enlevé tes chaussures, laissé toute tes affaires et autres lunettes dans un casier etc.

Petit interlude à ce propos : la gestion des gens dans le parc. Avant chaque attraction, tu dois poser tes affaires dans un casier, ce qui est très bien : pas de stress de laisser tomber quelque chose dans un virage un peu violent. Par contre, la gestion de la queue en elle-même n’est pas terrible : souvent un seul wagon circule et on perd donc un temps fou dans le temps que met l’attraction à se dérouler puis au wagon à se vider. Bon, nous sommes en semaine et il n’y a pas grand monde, peut-être est-ce géré autrement les jours d’affluence. Mais du coup, une queue qui devrait s’écouler en 10 minutes doit bien mettre le double de temps. Allez, ce sera mon seul reproche à ce parc, repartons donc pour un tour.

Alors que nous attendons de monter dans le wagon, celui-ci se bloque au moment de libérer les passagers précédents. Pas de panique, on patiente dans le calme pendant… qu’un technicien mets quelques tours de tournevis dans une boite de branchements. Euh… really ? Je vais monter là-dedans ? Oui, et avec grand plaisir ! Finalement, à part quelques tours sadiques au début du parcourt (genre commencer la descente vertical dos au vide puis finir face au vide juste retenu par ton harnais), ça part tellement dans tous les sens que tu ne te rends plus trop de compte de ce qui t’arrives. Très fun.

Là tu es encore dos au vide… Mais cela ne va pas durer…

Bon, ceci étant fait, direction les attractions d’eau. En premier lieu, le grand splash, ou du moins son équivalent local. Sauf que dans celui-là, tu peux acheter un k-way à 100yens avant de monter… En résumé, une barque de 4*4 personnes, une montée, une redescente droit dans la flotte. Vu notamment la taille du bousin, la gerbe d’eau à l’arrivée est autrement plus impressionnante que celle de asterix. Seconde subtilité : elle te retombe dessus la gerbe d’eau, pas à côté 😉 Même avec le bout de plastique qui te sert de protection, tu prends cher. Je ne parle même pas d’un de mes camarades qui n’a pas pris le dit K-way : vous pouvez tout essorer en sortant…

Ça a l’air soft

Et dire que tout ça te retombe dessus après…

La classe absolue

Etant déjà mouillé, nous enchaînons sur un autre jeu d’eau : une descente en bouée. Comme on est déjà plus très sec et que cela a l’air soft, un peu comme a asterix par exemple, pas de k-way pour celle-là. Euh, pourquoi on nous applaudit en partant ? Parce que ça mouille méchamment pardi ! Les remous sont sournois et certaines descentes assez rapide, tu ne manques pas de te prendre une bonne vague ravageuse pour te tremper de la tête aux pieds. Résultat, des japonais qui se marrent et nous avec. Chouette moment.

Point suivant : la maison hantée. En fait, c’est une sorte de chasse au trésor dans un sois-disant hôpital psychiatrique, on n’a pas compris grand chose aux cinq minutes que ça dure. Bof bof. Ensuite, pause déjeuner et c’est reparti pour les montagnes russes ! 3ème de la journée, le Dodompa : peut-être la moins impressionnante au départ mais en fait la plus violente à mes yeux de la journée. C’est juste un ovale avec une montée-descente à la quasi verticale au milieu, pas très haute. Bouh, c’est nul ton truc ! Détrompes toi, car cette attraction détient un autre record : celle de l’accélération la plus violente ! 0 à 175 kmh en 1,8s, soit une distance équivalente à celle du tunnel de démarrage de space mountain environ : soit 4,25G dans les dents au démarrage. Space mountain, c’est dans la même durée 0 à 70kmh, soit 1,3G environ, imaginez donc ce que vous prenez dans la face. Et puis bien entendu, il y a un peu de sadisme là-dedans, on te fais poireauter un peu dans le tunnel avant qu’un speaker ne lance le 3,2,1 go histoire de bien te faire flipper. Puis tout devient flou autour de toi, tu es plus qu’écrasé sur ton siège. La suite est bien moins impressionnante puisque l’on ralenti pour prendre le virage et la petite montée-descente qui suit.

Allez, vous n’êtes pas rassasiés, direction la dernière montagne russe de la mort avec un autre record dans sa besace : celle de la descente la plus pentue : 121°. Oui, plus que la vertical. Alors celui-là, dans le genre traître, il est fort. Tu croyais que le parcourt commençait par cette fameuse descente puis la suite tout en extérieur ? Trop facile, le wagon commence doucement son chemin dans le noir et… pan c’est parti, prends-toi une vrille pour t’échauffer  On ressort dehors et là : un mur, devant lequel le wagon s’arrête. Ah oui, on monte à 90° avant de redescendre à plus, et ça va bien lentement, tu as bien le temps de sentir le truc passer. Allez vite vite, cette descente de fou qu’on en finisse. Trop facile ! On commence par descendre doucement puis on s’arrête, juste avant l’à pic. C’est bon, tu flippes bien ? Maintenant on peut y aller. Hop décollage du siège en règle, multiple vrilles et loopings, absolument fabuleux.

Près ?

C’est la petite bête qui monte, qui monte…

Voilà, on a quasiment fait le tour des principales attractions, il est bientôt l’heure de partir, le parc ferme tôt, à 17h. On s’offre juste un tour de grande roue pour finir, afin d’apprécier la sublime vue sur le mont Fuji.

Le coin est très joli

Voilà, rien d’autres à signaler pour aujourd’hui, on finit de toute manière bien trop lessivé pour faire quoi que ce soit d’autres. Juste le temps d’apprécier le paysage sur le chemin. Si vous avez un jour l’occasion de faire ce parc, foncez, il en vaut plus que la peine (sauf si vous n’aimez pas les montagnes russes… )

PS : La même journée sur le blog d’albatruc, avec plein de belles photos. J’en ai d’ailleurs piqué pas mal à ce dernier ainsi qu’à eva, merci à eux \o