LIGHT BRINGER (21 novembre)

Aujourd’hui, je vais voir LIGHT BRINGER en concert. Le reste est superflu.

Réveil assez tranquille ce matin, le temps de traîner un peu, faire du blog, préparer la suite etc. Je pars un peu après l’heure de midi avec quelques objectifs : tirer des sous, aller acheter les dernières places de concert du séjour, puis aller faire le musée du trésor à Yoyogi, des courses au Tower Records à Shibuya et enfin, aller à mon concert du jour : LIGHT BRINGER.

Bon, ce ne sera pas tout à fait ce à quoi je m’attendais. Déjà je descends Yanaka, la rue marchande à côté de notre hôtel, puis la rue suivante, pour atteindre le Lawson (un konbini), où je peux acheter des tickets de concert. Avant cela, je vais à la poste juste à côté pour retirer de l’argent pour régler ces tickets. Et… la poste a disparu ! Soit j’ai totalement oublié son emplacement, soit le guichet a été remplacé par un simple dépôt où tu peux mettre ton courrier ou faire des photocopies. Et le distributeur a également été remplacé, ma visa n’y passe pas…  Du coup, obligé de remonter jusqu’au seven7 (une autre chaîne de supérettes) à côté de la gare pour tirer puis redescendre au Lawson. Ok, je retrouve le fonctionnement de la machine à ticket grâce à l’excellent article d’albatruc à son propos et je réussis enfin à avoir les places recherchées. Bon, direction Harajuku maintenant pour un dernier ticket, à la revente cette fois. Ceci étant réglé, direction le parc Yoyogi.

Pfiouuu, ça fait du bien de retrouver le calme, même s’il y a pas mal de monde, des mariages au sanctuaire Meiji et a priori les restes d’un festival autour des légumes (après recherche, il s’agissait du Niinamesai (新嘗祭), qui avait lieu deux jours plus tard, une cérémonie autour de la nouvelle récolte). Yep, il y a plein de légumes sur des étalages partout dans le sanctuaire Meiji, des bateaux en légumes, c’est chouette comme tout. Je m’éloigne assez vite de la zone peuplée pour le coin du musée du trésor, très tranquille et agréable par le beau soleil d’aujourd’hui. J’ai pas mal traîné et accélère un peu pour aller au musée, par lequel je m’étais fait piégé l’année dernière avec sa fermeture à seulement 16h. Et vous savez quoi ? Il m’a encore eu le bougre ! Il n’est ouvert que le week-end et jour férié ! Morbleu…

Bon, je me redirige vers les coins plus fréquentés pour aller faire l’annexe du musée qui est, elle, ouverte. C’est une grande salle plus qu’un musée, dédiée à l’empereur Meiji et à sa femme, auxquels le sanctuaire est consacré de manière plus générale. On y trouve quelques vêtements, photos, écrits, accessoires, mais sans aucune explication en eigo (anglais). Du coup, difficile d’aller plus loin que « il est joli ce tableau. » J’en sors donc assez vite, jette un petit coup d’œil à la boutique de souvenirs juste à côté et reprend ma route vers Shibuya.

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Au croisement du 109, on peut voir encore un des grands panneaux publicitaires aux couleurs des Momusu (pour l’album). On continue par contre dans les déconvenues puisqu’il n’y a plus de poster avec le single de SCANDAL que je suis venu acheter au Tower Records. Par contre il y a le dernier album de SOUL’d OUT. Ayant encore pas mal de temps devant moi, je vais faire un saut à RECOfan, un très bon discaire à Shibuya. Mais je tombe en chemin sur le Mandarake que je n’avais jamais encore visité. C’est un antiquaire de la pop culture : mangas, animés, jouets et tout ce qui s’en approche. Il faut rentrer dans les profondeurs de la terre pour l’atteindre et ensuite ne pas se perdre dans le dédale des rayonnages mais cela en vaut la peine. Il est très bien achalandé et j’y trouverai une nendoroid de Matoi Ryūko !

Ceci étant fait, RECOfan maintenant. Ah, le plaisir de fouiller dans les nouveaux arrivages à 100 yens. J’y passe un bon moment et en ressort avec une quinzaine de cd pour environ 2 000 yens… Allez, attaquons le gros morceau de la journée, le live !

LIGHT BRINGER

LIGHT BRINGER (source : profil officiel)

Ce soir, je vais voir LIGHT BRINGER. C’est du bon gros rock avec de très chouettes guitares, un peu de claviers et une voix assez caractéristique, celle de Fuki en l’occurrence. Bon, comme je ne suis pas très doué dans les définitions musicales (le groupe est étiqueté Power Metal), écoutez cela, ça vous donnera un bon aperçu. Il s’agit de Hyperion, un de leur single récent.

Même si je suis ce groupe d’assez loin, j’aime beaucoup leur style et voulait les voir depuis que je suis venu ici. Mais ils se produisent assez peu et cela n’avait donc pas été possible jusqu’alors. Nous sommes ce soir au WWW, un club de Shibuya que j’avais visité au printemps pour le concert anniversaire de Miiko. J’ai une place exécrable puisqu’une des dernières (237C) mais sachant que ce club est très bien foutu (une fosse et trois quatre marches de 50cm au moins), je ne m’inquiète pas pour le show. Puis j’aurais regretté plus que tout de l’avoir raté, mais on en reparlera. Je passe m’acheter un T-shirt. Tiens, The last journey, c’est pas super positif comme nom de tournée… Allez, je ne craque pas sur un cd, mon budget vacances commence à voir ses limites, je pourrai l’importer plus tard. J’ai la chance de prendre le dernier coin locker de la salle pour ranger mes courses et hop, en place. Oupla, quand j’essaie de rentrer par le bas de la salle (première marche), les gens sont tellement tassés que je suis tout de suite bloqué. Ok, faisons le tour pour l’entrée tout en haut des marches, du côté opposé, voir si c’est mieux. Hey mais carrément, l’escalier qui descend dans la fosse est encore très libre, je peux m’y installer. Mais finalement, la fosse n’ayant pas l’air très remplie de ce côté, je tente ma chance. Bien m’en prendra car je finis à l’équivalent de la troisième rangée, avec une excellente vue. J’ai juste les enceintes un peu proches à droite mais bon. Allez, c’est parti !

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Entrée du groupe. Le contraste entre le guitariste, JaY, et le bassiste, Hibiki, est assez frappante : le premier ressemble à un vieux rocker pur jus, jean et veste gris-noir, cheveux mi-long, chewing-gum au bec. Le second est androgyne, cheveux violet, nous fait faire du hip-hop dans ses MC, plus le genre de gratteux que tu verrais dans un groupe de visu… Bon, arrêtons là avec les préjugés à deux roubles, laissons place à la musique.

Voici la setlist, dont je ne saurai certifier la véracité car je n’ai pas enregistré le show (cependant recoupée par deux sources) :

  • 旅途 (Tabito)
  • Clockwork Journey
  • ICARUS
  • Just kidding!
  • MC
  • Dicer
  • Gothel
  • 孔雀とカナリア (Kujaku to kanaria)
  • Bass & Guitar Solo
  • Eau Rouge -Instrumental-
  • MC
  • Resistance
  • espoir
  • Hydrangea
  • Keyboard Solo
  • 魔法 (Mahō)
  • Drum Solo
  • Diamond <Reflected ver.>
  • MC
  • 名もなき友 ~Lost in winter~
  • if
  • Hearn’s Heaven <08→10>
  • Tales of Promise ~天国に寄せるポエトリー~ (Tengoku ni yoseru poetorī)
  • MC
  • monument
  • (Encore)
  • MC
  • Venus
  • Hyperion
  • MC
  • Upstream Children <Accelerated ver.>
  • MC

Je ne connaissais pas énormément de leurs chansons mais quelle claque ! La maîtrise de chaque instrument est excellente, les solos tuent joyeusement et Fuki… Elle a vraiment une voix exceptionnelle. Vous avez l’impression qu’elle pousse un peu dans le clip ci-dessus ? Elle est comme ça non-stop. Pendant les 3 heures ou presque du live (il y a les solos et quelques morceaux plus soft, tout de même). Même si tu sens la fatigue sur la fin, on a justement eu Hyperion en clôture et il était passablement monstrueux. Elle a une sacrée maîtrise vocale… Tiens, lors d’un MC, Hibiki improvise une petite ligne de hip-hop et voilà que le pianiste, Mao, se met à nous faire du beatbox (et plutôt plus que bien), il est dément ce groupe en fait !

Bon, par contre, ça parle de sotsugyō pendant les MC, je n’aime pas trop ça. Je n’avais pas trop suivi ces dernières temps mais cela se confirme lors des discours finaux où je saisis bien malgré mon japonais que je suis en train d’assister au last live de LIGHT BRINGER (edit : a priori le groupe se produira encore une dernière fois fin décembre avant de se séparer). Ça en fou un coup sur la caboche mais l’ambiance est excellente, les titres plus fantastiques les uns que les autres, le groupe donne tout ce qu’il a alors tu ne peux que profiter à fond. Les fans ont distribué des glowsticks à l’entrée, on les cassera pour le dernier titre, un excellent moment de communion du public. On aura le droit à deux rappels et il faudra que le staff ferme le rideau pour que le concert prenne fin.

Bilan, si je suis assez triste de voir le groupe s’arrêter, je suis juste ultra content d’avoir pu les voir avant cela. J’aurai vraiment manqué quelque chose. Trouver un groupe excellent en clip ou cd, c’est bien, le voir en live, même si c’est à 20 000 bornes de chez toi, ça n’a pas de prix, et apportera toujours une autre vision, un autre niveau de l’expression de leur musique. J’aurai bien aimé avoir noah, un titre que j’aime beaucoup du groupe, mais j’ai cru comprendre que l’arrangeur avait quitté l’aventure depuis…

Je prends le temps pour sortir, je ne suis pas pressé. Finalement, je prend leur avant-dernier album. Puis ils filent un poster avec en plus. Tant pis pour le budget. Quelques photos en quittant la salle et me voilà parti. Il faut encore préparer le lendemain avant d’aller faire une courte nuit, demain je vais passer la journée à Fukuoka, pour un double live de LoVendoЯ.

PS : un live report du concert est disponible chez okmusic.jp, avec quelques photos. Tiens, et puis prenez noah pour la peine.

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