Kokura, Kokurapas (23 novembre)

Aujourd’hui c’est tourisme à Kokura et retour à Tōkyō.

Bien crevé hier, je n’ai pas mis de réveil pour ce matin. Malgré tout, je suis prêt à décoller un peu après 9h, la flemme sera pour plus tard. L’objectif du jour est de faire un peu de tourisme dans le coin avant de rentrer sur Tōkyō pas trop tard, je veux être à la bambou avant 22h pour regarder le dernier grand prix de la saison de F1. J’ai hésité à aller faire le fameux château de Kumamoto mais c’est un peu loin pour pouvoir en profiter pleinement. Finalement, je me décide pour le château et jardin japonais de Kokura, à une vingtaine de minutes de l’hôtel et juste à côté d’une station de Shinkansen éponyme. Je devrais partir vers 14h30, ça laisse le temps sachant que ces deux spots ont l’air assez petits. Je vérifie les horaires d’ouverture et en route pour de nouvelles aventures.

Un peu de Nippo Line, la JR du coin, et me voici arrivé. Nous sommes en réalité à Kitakyūshū, ville qui a amalgamé Kokura et des agglomérations avoisinantes dans les années 60. C’est à 500 mètres en face de la gare, je trouve sans difficulté le parc du château, coincé en plein centre ville. Je me balade un peu dans ce très joli petit coin de verdure, avec quelques momiji (les feuilles d’érables japonais, aux couleurs flamboyantes à cette période). Je monte jusqu’au point le plus haut, où l’on voit un charmant petit château. Un charmant petit château fermé pour travaux jusqu’au mois de décembre ! J’ai un karma à chier question tourisme cette année… Mais ce n’était même pas indiqué sur leur site quoi… En fait si, ça l’était, mais juste sur la version japonaise. Au final, je prends tout mon temps pour faire le tour du parc du château et prends plein de belles photos. Avec un grand soleil et pas loin de 20 degrés au thermomètre, la balade est loin d’être désagréable.

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Je finis par atteindre le jardin japonais. Il faut régler 300 yens pour rentrer et cela vous donne accès non seulement au dit jardin mais aussi à une maison de thé ainsi qu’à un petit musée. La balade commence avec le jardin. Il est tout petit mais très joli, avec un plan d’eau, les petits ponts qui vont bien et sa maison de thé qui surplombe l’étang. En plus il n’y a presque personne et je peux prendre mon temps pour contempler le tout. Je visite ensuite la maison de thé, elle aussi très jolie, avec une vue magnifique sur le jardin et le château. Certes c’est vu en dix minutes mais ça en vaut la peine. Suite ? La petite exposition à côté. Elle porte pour partie sur l’artisanat a priori local (c’est tout en japonais) et pour autre partie sur un artiste du siècle dernier, Shikō Munakata (棟方志功). Ce n’est pas bien grand (une salle en fait) mais assez beau, je prends le temps de contempler cela avec attention. Allez, un petit saut à la micro boutique du musée pour un strap avec la mascotte toute choupie du coin ainsi que le catalogue de l’expo, et un énorme calendrier avec des visuels de l’artiste offert (genre feuillets format B2, basés si j’ai bien compris sur des travaux de l’artiste portant sur un tel calendrier). Me revoici sur la route (#deJadiele) pour Tōkyō. Je quitte Kokura vers 12h30, ça me laissera un peu de temps pour faire le Book Off d’Akihabara en arrivant.

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Six heures de Shinkansen plus tard, me voici donc à Akihabara où je passe une bonne heure à chiner dans le rayon à 100 ou 280 yens de Book Off. Une vingtaine de CD plus tard, je suis à la maison. Pas grand chose à signaler ce soir si ce n’est que elsy nous a fait à dîner et que c’était pas mal du tout. Puis une fin de saison de F1 qui aurait pu mieux se terminer que sur des soucis mécaniques mais bon, c’était une année intéressante entre Rosberg et Hamilton. Demain, on ira au Lalaport pour le Satoyama Movement et au Nakano Sun Plaza voir probablement pour la première et dernière fois les Berryz en concert.

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