VIVA LA ROCK, 1er jour / Kikkanniversaire – 3 mai – jour 17

Allez, c’est parti pour quatre jours de rock ! Avec un peu de pop tout de même… Et pour bien démarrer cela, VIVA LA ROCK premier jour et concert anniversaire de Kikkawa You \o/

Aujourd’hui débute en effet VIVA LA ROCK, un festival qui a lieu à la Saitama Super Arena, une salle couverte assez énorme (36 500 places pour la scène principale, le double de Bercy ou la moitié du Stade de France pour comparaison). En fait, j’avais prévu totalement autre chose pour cette Golden Week. Je suis tombé dessus un peu tardivement, en cherchant des lives de petits groupes. Du coup, j’ai un peu refait mon planning car le programme de ce festival est juste excellent. Il présente ainsi 63 artistes et groupes, qui passeront sur trois scènes pendant trois jours, à raison de 40 à 60 minutes par live. La programmation est assez variée, proposant une belle exploration des multiples déclinaisons de la scène rock nippone : pop, punk, electro, jazz, ska etc. Pour aujourd’hui, je reste jusque vers 17h puis je prendrais la route du concert anniversaire de Kikka.

Le sésame

Le sésame

Le festival ouvre dès 9h, mais le premier concert est à 11h. Ne sachant pas trop à quoi m’attendre en terme de queue et de circulation, je préfère utiliser cette marge et arrive vers 9h30. Bon, il y a déjà un monde fou, qui fait la queue pour les goodies des artistes ou du festival. Je préfère trouver où valider mon ticket (3 jours) et faire le tour, histoire de repérer les différentes scènes. La première étape est facile, il y a de gros panneaux à l’entrée du stade avec le type de ticket : tu donnes le tien, on te met un bracelet et en route l’aventure. Ok, la fille à l’entrée m’a baratiné un truc auquel je n’ai rien compris, mais quand même…

Je rentre dans l’arène par le haut des gradins et découvre l’ampleur du Star Stage, qui correspond à la salle en tant que telle : 36 000 places environ, c’est… grand. Dans ce qui pourrait être une sorte d’arrière cour, on trouve le Viva Stage. On est cependant toujours dans l’enceinte de l’arène, on reste à l’abri du soleil. Ici, je dirai qu’on est dans des dimensions type scène principale à Japan Expo, mais en exploitant tout l’espace possible du Hall. La scène est plus grande et la salle plus en largeur qu’en profondeur mais on doit tourner dans les 7-8000 places. Notez que quel que soit la scène, la fosse est compartimentée, avec de larges espaces de circulation autour et des staffs partout pour te guider, c’est plutôt bien géré. Dernier stage, la cave. Le Cave Stage plutôt, mais c’est pareil. On retrouve l’ambiance des petits clubs de Shibuya : bas de plafond, pas bien grand (~3-400 places), c’est un peu l’inverse des autres scènes… Puis il y a des putains de poteaux en béton énorme en plein milieu, ça promet.

Ookii ! Et flou, certes...

Ookii ! Et flou, certes…

Par contre, quand je ressors dehors après cette première exploration, histoire d’aller aux goods du festival, c’est juste une autre paire de manche : difficile de remonter vers la sortie, l’esplanade devant l’arène est juste couverte d’une marée humaine qui fait X queues différentes, dont celle pour poser tes affaires à la consigne (j’ai bien fait de venir avec le minimum vital). Je renonce en ce qui me concerne et prend un bras du fleuve humain qui retourne vers l’entrée des stages…

Quand je vous dit que c'est facile de trouver la bonne queue...

Quand je vous dit que c’est facile de trouver la bonne file…

Sur ce, c’est parti ! Aujourd’hui, des groupes que je connais assez peu au programme, quelques titres ou clips tout au plus. On commence avec BIGMAMA. L’arène est encore peu remplie et on peut se mettre devant sans trop de problèmes, pour peu qu’on se place un peu sur le côté. Le groupe est très sympa et le public déjà bien remonté malgré l’heure, je passe un bon moment. Chaque showcase dure 40 minutes environ, c’est hélas vite passé. J’enchaîne ensuite au Viva Stage avec Keytalk. Au vu de la dimension de cette scène, c’est déjà bien plus remplis… et ça en vaut largement la peine ! Keytalk, ça envoie du très bon rock, je prends !

Mais cela se termine déjà et j’enchaîne au Cave Stage pour The Flickers, que je ne connais pour le coup que de nom. C’est un peu plus electro, le chanteur a une voix un peu bizarre, intéressant sans être la découverte du jour. Je retourne au Viva Stage pour le début de dustbox, du punk rock bien sympa, que je reverrai plus tard dans le séjour, on en reparlera. Je pars cependant avant la fin car je veux aller voir NUBO, qui joue dans la cave. Bon, c’est difficile de ne pas se retrouver derrière un de ces fichus poteaux mais je vais vite voir mieux parce que NUBO en live, ça tue. Deux chanteurs, un batteur, un guitariste et un bassiste et surtout du putain de bon son. Puis les fans sont à fond, ce qui aide bien à l’ambiance. Bon, le coup de faire des rondes au milieu de ce petit espace, bof bof mais après tout… Premier live où je transpire, il était temps ! En plus, j’ai eu le droit à present changes past, un vieux titre qui m’a fait découvrir le groupe sur Nolife, ça n’a rien gâché au moment.

Allez, on continue, retour au Star Stage, la scène principale, pour la fin de Tokyo Ska Paradise Orchestra (東京スカパラダイスオーケストラ). Je les avais ratés en France et c’est bien dommage car la petite demi-heure que je vois est vraiment top. Il y a beaucoup de monde sur scène, les rôles changent sans cesse, ils font quelques titres avec Takuma, le chanteur de 10-feet, c’est le pied.

Sur ce, j’ai besoin d’une petite pause (on en est à 03h30 de concert là…). Ils ont ouvert une porte dans les coursives, ce qui permet de sortir directement de l’arène et de rejoindre l’esplanade à l’extérieur. J’en profite pour aller aux goods du festival, désertés en ce début d’après-midi. Bon, comme on crame un tantinet dehors, retour à l’intérieur et au Viva Stage, pour SKA SKA CLUB. Les goods des artistes sont dans un coin de cette zone, j’en profite pour aller prendre un T-Shirt au stand de NUBO, désert… Le groupe était assez moyen de ce que j’ai pu en voir, un peu l’impression de voir une copie de Tokyo Ska Paradise Orchestra en moins bon.

Sur ce, retour dans l’arène pour QURULI (くるり). Je ne connaissais pas du tout, c’est planant, joli mais un peu chiant… La suite, retour au Viva Stage pour Kyuusonekokami (キュウソネコカミ), que je ne connais pas non plus. Ça a l’air top mais y a tellement de monde que les staffs nous font circuler… droit vers la sortie ! OK… Je refais un loop de cursives et arrive cette fois à entrer dans une fosse. J’en ai du coup raté un bon bout mais ce que j’en vois est très plaisant. Je pars malgré tout avant la fin car un des groupes que je veux voir passe juste après dans la petite cave : Good Morning America (グッドモーニングアメリカ). Je suis d’ailleurs un peu étonné de les voir là car il me semble que ça marche plutôt bien. Effectivement, quand je débarque 10 minutes avant le live, bah le staff a mis en place une queue qui fait juste toute la longueur des coursives, l’entrée dans la minuscule cave semble passablement improbable. Voulant partir juste après ce live, j’abandonne là pour aujourd’hui, tant pis.

Note : il y a de magnifiques photos des lives, hélas non récupérables (c’est plutôt que je n’ai pas voulu tricher pour les remettre ici…) C’est à consulter avec les reports sur le site du festival. Il y a également les setlists détaillées, pour les intéressés.

Goods de la journée...

Les souvenirs de la journée…

La suite maintenant, car la journée est loin d’être finie : direction Shibuya pour le live anniversaire de Kikkawa You (吉川友). C’est une idol, ancienne du Hello!Project, que j’avais eu l’occasion de voir lors de son passage en France et Belgique il y a deux ans de cela. Sympa, marrante, chouette en live, un peu démente sur les bords, elle m’avait laissé un excellent souvenir. Du coup, je profite de cette occasion pour la revoir. Bon, ça commence mal, en arrivant au duo MUSIC EXCHANGE, plus de T-shirt anniversaire… Dommage, il était très sympa. Je me contente de la towel. Sur ce, j’ai un ticket C3, je doute d’être bien placé dans ce club, surtout que la configuration de la salle semblait un peu bizarre sur les photos. Bingo, non seulement il y a des poteaux mais en plus ils ont mis des chaises genre pas bien large et bien serrées entre les rangs, ça ne va pas être grandiose… Au final, je me retrouve au fond certes mais avec une vue tout à fait correcte (il faut dire qu’on doit être 200 à tout casser…)

Devant le duo MSUIC EXCHANGE...

Devant le duo MUSIC EXCHANGE…

Et c’est parti pour un super live ! On commence avec des classiques de son répertoire : Sayonara namida (さよなら涙) et Kikkake wa YOU! (きっかけはYOU!). Premier intermède pour dire bonjour et papoter un peu (quoique c’est le deuxième live de la journée en fait, je n’ai pas fait le premier (et j’ai raté Miiko du coup…)). On reprend avec Hapirapi ~Sunrise~ (ハピラピ ~Sunrise~)puis un titre que je découvre : Natsuiro no Nancy (夏色のナンシー). On enchaîne avec la chanson du café au lait \o/ Non mais je suis on ne peut plus sérieux, la chanson s’appelle カフェオーレのうた (Kafeore no uta) ! Bon, il faut savoir que c’est une chanson qu’elle avait interprétée avec le duo Kimaguren dans le cadre d’une unit nommée Kikkaren, pour une pub d’un produit Glico, du café au lait je suppose… CQFD.

Allez, on reprend avec un petit MC puis Arinomama no I LOVE YOU! (ありのままの I LOVE YOU!), extrait de son premier album, puis Unmei (運命). S’en suit un joli entracte sur fond sonore de Sekaijuu ni kimi wa hitori dake (世界中に君は一人だけ) où l’on nous passe avec un vidéoprojecteur un diaporama de la vie et carrière de Kikka ; très sympa de revoir par exemple quelques diapos de son passage en France et Belgique, avec ce beau morceau mélancolique. Kikka nous revient alors pour un des deux titres de son nouveau single (pas sorti à l’époque) : Ii jan (いいじゃん).

Belle surprise ensuite, l’artiste introduit un « Kikkaband », comprenant une guitare, un synthé et un « manipulator » (DJ serait le terme qui me semble le plus adapté in french, mais c’est un peu généraliste…). A la guitare, nous avons donc Naoki Ikumoto (生本直毅), guitariste de avaivartika (il officie également pour miwa en ce moment). Au clavier, Tetsuya Hirahata et pour conclure donc, Murakawa Motonari (村カワ基成 – je ne suis pas certain de ma romanisation). Il est crédité à la composition de Do・Ki・Do・Ki☆Morning (ド・キ・ド・キ☆モーニング) des BABYMETAL et a semble-t-il également travaillé avec les Dempagumi inc.

Le Kikkaband

Le Kikkaband (de gauche à droite : Tetsuya Hirata, Naoki Ikumuto, Murakawa Motonari)

C’est donc parti pour Kikka sans bande son. Et c’est vachement bien ! Il faut dire qu’on commence avec l’excellent Itoshisa to setsunasa to kokoro tsuyosa to (恋しさと せつなさと 心強さと), suivi du très bon Hako no naka no blue (ハコの中のブルー). Vous en voulez plus ? Zutto zutto zutto kimi ga suki da (ずっとずっとずっと君がスキだ) ! Une ambiance de fou, les premiers Lovely Kikka de la soirée, du grand bonheur. On conclut la séquence avec Mizuiro (水色), toujours du très très bon. La demoiselle remercie ensuite son « band » mais qui, au lieu de quitter la scène, lance un Happy Birthday. Hop, tout le monde chante et soufflage de bougies (c’est les 22 ans de la demoiselle mais aussi ses 3 ans en tant qu’interprète solo depuis sa sortie du H!P). Le groupe sort finalement de scène pendant que Kikka nous fait un long MC. C’était au final un passage excellent, j’aimerai bien de voir ce genre de prestations plus souvent, c’est tellement mieux avec de vrais artistes qu’avec une bande son.

On reprend avec la seconde face de son nouveau single, URAHARA Temptation (URAHARAテンプテーション), que vous pouvez voir au-dessus, enregistré pendant le concert. Et c’est ainsi que se termine ce live. Bon, comme c’est Kikka, elle lance le Encoru elle-même en sortant de la scène. Je vous ai dit qu’elle était géniale ?

Retour après les cinq minutes réglementaires à rappeler la demoiselle, qui commence par rappeler à son tour son Kikkaband, qui revient juste avec le guitariste et pianiste. Ok, le rappel démarre avec un Kikkake wa YOU! (きっかけはYOU!) en acoustique (piano / guitare sèche). Magnifique. Dingue ce qu’ils font à trois de ce morceau pourtant ultra orienté « pop-idol » (le clip est en lien ci-dessus). En tout cas, cela lui va très bien, j’ai retrouvé l’espace d’un instant des airs de concert acoustique d’Ayaya. J’espère qu’on aura un jour l’occasion de la revoir dans ce répertoire.

Ok, ensuite, on tire au sort qui va va balancer la traditionnelle assiette de crème chantilly à la tête de Kikka… Géniale je vous dis (heureusement que ce n’est pas tombé sur moi car j’ai compris ce qui se passait environ 30 secondes avant qu’elle ne se prenne l’assiette en question…) C’est donc un fan tiré au hasard qui a joyeusement écrasé l’assiette, non après que la demoiselle ait été momifiée par le staff avec un drap, histoire de préserver la tenue… En image par ici. La séquence se termine avec quelques photos. Et sans interruption, Kikka reprend le show avec Konna watashi de yokattara (こんな私でよかったら), ce qui entend la tête encore à moitié entartée. Géniale. Voilà, ça se termine ainsi ! Sauf qu’au lieu des arigato sur fond sonore de Hapirapi ~Sunrise~ (ハピラピ), la demoiselle commence à chantonner, les fans enchaînent avec les appels et c’est reparti pour un tour ! Elle est géniale.

Allez, c’est tout pour aujourd’hui. Il y avait un handshake mais il fallait commander le dernier single alors que je ne serai plus là quand il sortira, combiné au fait de devoir remplir un papier en japonais, je n’ai pas tenté le coup… Retour à la Bambou House pour se reposer après cette journée passablement chargée et préparer demain, qui va aussi être particulièrement sportif puisque je passe la matinée à VIVA LA ROCK et l’après-midi à un double concert de LoVendoЯ !

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