Jour 27, fin de la route…

Aujourd’hui, c’est la fin, retour en France ce soir… Je commence par finir de rattraper mon retard sur le blog après un réveil quelque peu matinal. C’est l’occasion de ranger un peu les brouillons de texte et de mettre au clair les photos une dernière fois. Ensuite je m’attaque à la valise, après une ultime tournée de linge. Objectif : limiter un maximum son poids en en prenant le plus possible dans le sac à dos. Malgré donc un sac plein de bouquins et de cd, j’ai l’impression qu’elle est vraiment lourde et je commence à avoir du mal à la fermer… Bon, arrêtons de stresser, j’avais 15 kilos de marge, même si je dépasse les 30 kilos autorisés, cela doit être assez léger. Dernière douche, la fin de matinée approche, je descend dans la rue marchande dont je n’ai toujours pas noté le nom après un mois à passer devant tous les jours. J’y prends quelques petites choses à manger, non chez les mémés du bas de la rue mais dans une échoppe située plutôt au début, testée avec akshell peu avant et qui m’avait bien plus. Je rentre au Fujimi et déjeune un peu tôt sur le balcon. Hop, dernier brin de toilette, il est temps de définitivement boucler la valise. Avec la serviette, la trousse de toilette et deux trois boui-boui de dernières minutes, je dois m’y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à la fermer en m’asseyant dessus. Ok, elle pèse son poids, croisons les doigts que ça passe à la pesée… Je termine cette préparation en roulant soigneusement mes posters et en en renforçant les bouts avec du scotch à carton dégoté dans un placard, posters que j’espère pouvoir garder en cabine pour éviter de les défoncer.

Vue depuis le balcon de la 105 au Fujimi...

Vue depuis le balcon de la 105 au Fujimi…

Rangement presque fini...

Rangement presque fini…

Après un dernier brin de rangement (on laisse 10 000 yens pour le ménage), l’horloge affiche un bon 14h30. Bon, je dois être là à 16h pour le checkout, je n’ai pas le temps de faire grand chose. Je me décide pour un saut au parc de Ueno, à deux stations de Yamanote. J’ai le temps de profiter une dernière fois du calme du lieu, du joli lac et des petits temples et sanctuaires aux alentours, derniers moments de ressourcement avant de retourner en France. Je reprend donc une dernière fois cette fabuleuse Yamanote pour rentrer à Nippori. La responsable est déjà là et nous faisons le checkout rapidement, elle ne fait qu’un tour rapide de l’appart avant de me rendre la caution. Allez, il faut quitter les lieux. Je vérifie une dernière fois mon paquetage et pose tout dans l’entrée du Fujimi. J’ai encore pas mal de temps devant moi, et même si je ne peux rester à l’appartement car la responsable doit fermer et partir, je prends le temps de me poser sur le divan dans l’entrée et de déguster une dernière gaufre glacée, oubliée de la veille au frigo.

Cette fois c'est rangé...

Cette fois c’est rangé…

Une dernière pause à Ueno

Une dernière pause à Ueno

Allez, il est temps de partir maintenant. Mon sac blindé me détruit le dos, j’ai un pull et une veste alors qu’il fait encore bien plus de 20°, ça ne va pas être drôle. Quoiqu’au Japon, tu es dans espaces climatisés dès que tu mets un pied dans la station de train, il n’est pas question de descendre le moindre escalier pour peu que tu fasses un minimum attention à ton itinéraire et les portail d’accès sont largement dimensionnés pour passer sans galérer. Je prends mon billet de Skyliner vers Narita. Une dernière occasion de constater de l’efficacité des trains nippon. La voie où passe le Skyliner est une voie unique, où s’arrête dans mon temps d’attente un train toute les deux à trois minutes. Mais la voie est desservie par deux quais, un de chaque côté où s’effectue l’embarquement à tour de rôle. Et ça défile ainsi continuellement, sans bousculade, sans retard… C’est assez beau de voir ce défilé incessant. Allez, voici le mien. Toujours une place folle où s’installer. Puis 45 minutes vers Narita, à travers Tokyo puis la campagne avoisinante, dernière escale bucolique avant l’aéroport. Narita… Le tableau des départs n’est plus tellement rempli et je n’ai guère de mal à trouver mon vol, parmi les derniers de la liste. Je suis un peu en avance et patiente donc en attendant de pouvoir aller poser mes valises. Ça parle anglais ou chinois dans tous les coins, le Japon s’éloigne déjà un peu.

Adieu Fujimi... (entrée derrière le poteau gris)

Adieu Fujimi… (entrée derrière le poteau gris)

Allez, 19h, je me place dans la queue pour l’enregistrement des bagages. Je dois bien avouer que je flippe méchamment sur le poids de ma valise. Encore le sac, il ne me semble que rarement pesé. Je comprends mieux pourquoi ce genre de démarche commence trois heures avant le départ. C’est juste le bordel, plein de gens se mettent dans des coins pour modifier l’agencement d’une valise, ou il y a des bagages en trop… Rapidement la queue n’avance plus très vite alors qu’il y a plus d’une dizaine de guichets ouverts. Enfin, une hôtesse vient m’accompagner jusqu’à un guichet annexe un peu plus loin où je vais pouvoir passer (avec une charmante autochtone). Tiens, un panneau qui indique que tout bagage de plus de 32 kilos ne sera pas pris… Ok, là je flippe, au vu de mon sac plus que plein, ça va se finir au guichet de poste un peu plus loin si ça dépasse comme je le crains… Allez, on pose la valise difficilement sur le tapis… 29 kilos \o/ Mon putain de karma est encore avec moi. Pas de pesée du sac mais sincèrement, je me demande qui ne dépasse pas les sept kilos avec toutes les valises à roulette et gros sacs bien blindés que je vois… Puis avec un adorable sourire, l’hôtesse me laisse garder mes posters avec moi, en vérifiant simplement qu’ils ne dépassent pas la hauteur max. Bon, c’est win sur toute la ligne pour le moment, ne restera que la douane en France maintenant… Allez, passage au détecteur et je vais me poser à ma porte, encore bien calme. Occasion de prendre une dernière photo et de partager un dernier statut au Japon… L’embarquement se déroule dans le calme. Par contre, je suis le seul à passer avec une carte d’embarquement sur le téléphone, le système n’a pas l’air très démocratisé encore…

Allez, c’est parti pour onze heures vers Dubaï. Le décollage de nuit est très sympa, j’ai un bon hublot pour apprécier l’éclairage assez dément de ce genre d’infrastructure. Le vol se passe bien, je dévore encore quelques films pour passer le temps : Hansel et Gretel, fun à défaut d’être très intéressant ; Indestructible, très sympa ; Hotel Transilvania, excellent et The hobbit, vraiment bien. Et j’arrive à dormir un peu en plus… Hop arrivé à Dubaï, trouver la porte pour le vol suivant et se poser un peu en attendant la suite. Il y a beaucoup de monde, l’avion va être bien rempli. Par contre, on sent le retour en France… Quand il y a l’appel pour monter dans l’avion, alors qu’il est bien rappelé que l’on va procéder par zone de l’appareil pour fluidifier le passage, tout le monde se jette sur la pauvre hôtesse qui vérifie le billet, bloquant toute la place et empêchant ceux qui doivent effectivement monter de le faire… pitoyable.

Ce dernier vol se passera bien, malgré le moral qui diminue à mesure que la France se rapproche… Mais me voici déjà de retour sur le plancher des vaches. Dernières étapes : récupérer ma valise et passer la douane. Haaa, l’organisation française, ça m’avait manqué. Ou pas. Le contrôle des passeports se fait à la sortie de la passerelle. Forcément, deux pauvres gars qui contrôle un A380, ça bouche très vite… Bon, je finis par atteindre le tapis. Vu le temps de perdu, au moins les valises seront déjà là. Ha ha, rien sur le tapis… Tapis bien court d’ailleurs et accessible que d’un côté. C’est rapidement la cohue quand les valises débarquent, sans compter les gens qui laissent les chariots juste derrière empêchant ceux qui ont leurs affaires de sortir… La France quoi… Après quasiment une heure, ma valise débarque enfin et je peux aller passer la douane. Les douaniers me laissent passer sans contrôler, au moins j’ai toujours le karma avec moi.

C’est ici que s’arrête mon voyage. Allez, je vais tâcher de faire un petit post de conclusion sur mes impressions sur ce beau pays et sur ce que j’y ai fait…

2 reflexions sur “Jour 27, fin de la route…

  1. Patator

    Merci pour ton blog, c’était sympa de suivre ton voyage! Allez, une petite soirée d’anniversaire de Nolife pour se remonter le moral ! Et tu vas au concert de Ajikan demain ??

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

%d blogueurs aiment cette page :