Retour au pays (13-14 novembre)

See you London, je rentre ! Voilà, après ces trois jours forts sympathiques à Londres, je quitte le Royaume-Uni ce soir pour rentrer… au Japon \o/

En soi, je ne prévois rien aujourd’hui. Il faudrait que je me lève super tôt pour pouvoir faire des trucs en plus et je suis plutôt crevé qu’autre chose en ce moment. Sachant en plus que je ne vais pas ou peu dormir dans l’avion, je préfère économiser des heures de sommeil pour le moment. Mon camarade Maneki repart en Belgique vers 6-7 heures, je reste dormir jusqu’à un bon 8. Un petit déjeuner plus tard, je range les affaires et prépare les deux trois trucs à voir pour mon arrivée à Osaka. D’ailleurs, je laisse un peu filer le temps et finit par boucler la valise à l’arrache, en oubliant de mettre de côté l’adaptateur du casque audio pour l’avion ou de prendre des adaptateurs électriques, en zappant mes lentilles que j’ai heureusement mis tout de même par réflexe dans ma pochette, etc. Direction Heathrow. Je décolle à 17h40 alors qu’il est moins de midi actuellement, mais je n’ai pas grand chose d’autre à faire avec une valise à trimbaler (ils sont où les coin locker !). Puis ça me permettra d’avoir le temps de gérer mon check-in, a priori le formulaire Web n’a pas trop fonctionné…

Je pars ainsi avec Air China. Ouai, j’ai pas peur moi. Mais je voulais faire un Londres-Osaka / Tokyo-Paris pour le retour, il n’y a que cette compagnie qui proposait cela à un prix abordable et dans des horaires raisonnables. Il fallait payer le double dans les autres pour un poids autorisé divisé par deux ou presque, puisqu’on a le droit à deux valises sur Air China, même en classe éco. Pour reprendre où j’en étais, l’aventure démarre dès le check in puisque celui-ci ne veut pas marcher sur les bornes automatiques à Heathrow. Je me renseigne au guichet, on me dit que c’est trop tôt. Après l’heure recommandée, ça ne marche toujours pas. Avec l’assistance d’une hôtesse, pas mieux. Du coup elle me fait passer direct à l’enregistrement, le tout sans faire la moindre queue puisque nous sommes encore largement plus de trois heures avant mon vol. Un agent très sympa plus tard malgré mon english aux fraises, me voici passé et surtout… mes bagages vont à Osaka \o/ Grosse galère de Air China, tu es parfois obligé lors de l’escale à Pékin de passer la douane, récupérer tes valises et te réenregistrer pour le vol suivant. Quand tu n’as que une à deux heures devant toi, ça devient tendu… Ce ne sera donc pas le cas pour moi, je ferai un simple transit !

Je fais un peu le tour du terminal 2 pour passer le temps, déjeune, essaye d’étudier un problème d’hôtel à Fukuoka avec elsy via messagerie, le train-train de l’aéroport quoi ! Par contre, on m’annonce mon vol à la porte B48 alors que je suis en zone A… Bah c’est normal, a priori c’est juste une extension un peu plus loin. Hey mais beaucoup plus loin en fait, puisqu’il me faut une dizaine de minutes à pince pour y être ! Occasion de mesurer encore une fois la démesure d’un aéroport international… Embarquement rapide et niquel, je suis installé au fond de l’avion, au milieu, en bout de rangée. Par contre, je suis là où on passe de quatre sièges au milieu à trois sièges. Du coup, je me retrouve avec en face de moi, deux sièges décalés, et donc… deux écrans décalés ! Par contre, pas de voisin dans quasiment toute la rangée. En fait, j’aurai l’équipage qui viendra siester d’un côté et des gens qui viendront changer de siège de l’autre mais sans avoir de voisin direct pour autant. Autrement dit un vol très confortable. Le dîner est plutôt bon pour de la bouffe d’avion, le personnel agréable, rien à redire. Puis le vol est vraiment calme et on n’entend rapidement plus que les bruits de l’avion. Cependant, l’écran est une blague. Après l’écran 4/3 avec un quadrillage chez Air France, j’ai l’écran qui sert à rien chez Air China… En fait, tu n’as pas un catalogue au choix mais une dizaine de chaînes qui passent en boucle une série chinoise, des infos chinoises, un film qui ne me dit rien et Godzilla. Bon, je ne l’avais pas vu, ça c’est corrigé au moins. Mais après cela… que faire des six heures restantes ? Jouer un peu à la 3DS, écrire ce post, dormir un peu etc. Sinon le gars qui s’est installé au bout de ma rangée s’est mis à chanter en écoutant un programme musical quelconque. Normal. Ah ouai mais en fait il fait carrément un karaoke là. Dans l’avion. Enfin bon, je finis par me rendormir jusqu’au rallumage des feux et au déjeuner associé.

Nous finissons par atterrir, à l’heure. Sortie sur le tarmac, ça permet de prendre des photos sympas. C’est parti pour l’immigration chinoise. Eh bien juste pour un transit, ça déconne pas… Passage au passeport, puis passage encore pour te faire une fiche je suppose (on prend ta photo), puis passage du sac (et de toi-même) au portique. Sac dont il faut vider non seulement le PC, mais aussi les chargeur et les batteries externes (et j’en avait oubliée une donc double passage \o/). Et après le passage au portique, fouille individuelle avec le scan à la main (et j’avais oublié un stylo dans ma poche…). Il font des trucs en plus pour l’entrée sur le territoire ? Enfin bon, me voici entré. L’aéroport est super sympa, très ouvert sur l’extérieur avec plein de possibilités de voir décoller ou atterrir les avions. Sauf à la porte où je dois attendre mon avion, en niveau parking, pas chauffée et dans le noir. Du coup, je reste à une autre porte pour passer le temps. Ah, et le Wifi où faut passer son passeport pour avoir un accès, heu… sans façon.

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Now, second vol : embarquement sans problème, toujours par un bus directement sur le tarmac dans un petit avion. Il n’y a pas d’écrans carrément dans celui-là mais on n’en a pas pour longtemps, le repas est toujours très correcte, encore pas de voisin direct. Décidément, rien à redire de Air China. On atterri largement à l’heure à Osaka. Je sors rapidement et ma valise m’attend déjà sur le tapis, chouette. Par contre, le monsieur à la sortie il m’a fait ouvrir ma valise. Not cool sachant qu’en plus j’avais ma valise de cabine dans ma valise normale pour l’aller, étant donné qu’elles ne sont pas bien remplies toutes deux, et que j’ai dû, du coup, l’ouvrir aussi. Enfin bon, on est au Japon, ça se passe toujours avec le sourire (surtout quand il découvre un glowstick Up Up Girls ou un bracelet Eripon 😉 ). Et me voici… arrivé \o/

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Kansai !

Alors, je ne sais pas trop comment on rentre à Osaka, après avoir un peu tâtonné avec le Wifi de l’aéroport (gratuit, il va sans dire), Hyperdia me file le meilleur trajet. Hop, suica dans la poche, en route vers la maison. Raté mon bon monsieur, il fallait prendre un billet pour le train ! Rien de dramatique, ça me coûtera 600 yens, ça m’apprendra à préparer à l’arrache… Environ une heure plus tard, je suis à Fukushima, où je vais profiter une fois de plus de l’excellente Guest House J-Hoppers. N’ayant pas mis longtemps à sortir, j’arrive dans les temps pour faire le check in pour les trois prochains jours où je resterai ici avec mes compères de vacances, elsyel (Sylvain) et caerdlic (Antoine). Le premier me rejoint d’ailleurs dès ce soir. Le temps de prendre une douche et de s’installer dans le dortoir et nous allons dîner vers 23h30 à la Curry House un peu plus loin. Miam.

Sur ce, fin de ces deux jours de transit. Bon, en fait pas tout à fait puisque je suis en plein jet lag… Du coup, je bosse le blog jusqu’à deux heures du matin. Ce qui me donnera l’occasion de jouer l’hôtesse d’accueil pour deux groupes arrivant très tardivement, la réception fermant à 22h. Le premier était bourré et avait zappé le code pour rentrer (c’est sur ta clef banane !) et le second venait pour la première fois et ne savait pas comment gérer. C’était bien marrant. Allez, cette fois, dodo time ! Demain, double concert des Morning Musume。’14 !

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