Jour 8, marche dans Tokyo…

Après une bonne journée de repos, il est temps de repartir à l’aventure. Ou pas en fait… Quand vers midi, après avoir péniblement publié un article de ce blog dans la matinée, je me décide à bouger, la question est : vers où ? C’est là que je me rend vraiment compte que je n’ai pas assez préparé ce voyage. Je n’ai pas trop d’idées sur le sens dans lequel partir. Allez, je vais refaire le plein du portefeuille et en route pour Harajuku, Shibuya et le parc Yoyogi, que j’ai envie de visiter plus avant après un premier passage la semaine dernière. Puis il faut que je prenne une place pour le dernier concert des Morning Musume. à Osaka.

Je commence donc par récupérer des sous. Va falloir que je fasse bien attention à mon budget maintenant, il faut que je me garde un certain matelas en vu du concert de fin de carrière de Reina, qui va coûter un rein pour une bonne place. Après donc avoir tiré le maximum possible, direction Harajuku pour ma dernière place des morning. Mais avant de bien capter ce que j’ai fait, je suis devant la gare de… Shinjuku. Eh bien je commencerai par Shinjuku pour la peine.

La mairie de Tokyo, à Shinjuku

La mairie de Tokyo, à Shinjuku

Je tourne une petite heure dans le quartier, me laissant balader et me perdant pas mal. Je finis finalement par me diriger vers la mairie, (très) grand immeuble en haut duquel il y a un fameux observatoire gratuit sur Tokyo et ses environs. Le bâtiment étant constitué de deux tours jumelles, je commence par le point de vue nord. La vue est étonnante : des petites maisons à perte de vue, quelques immeubles éparses, il est difficile de trouver un ensemble ou de distinguer les quartiers.

Je suis en haut de cela (et dans le reflet, certes…)

Une partie de la vue côté nord

Une partie de la vue côté nord

Du cote sud, on voit plus les quartiers d’affaire avec leurs grands immeubles, les deux tours de Tokyo, Shibuya juste à côté et l’immense poumon de verdure du parc Yoyogi. C’est vraiment joli, on aperçoit même la baie d’Odaiba. Par contre, si l’on distingue les contreforts des montagnes alentours, il y a bien trop de brume de chaleur pour voir le mont Fuji. Il faudrait certainement pouvoir venir très tôt pour pouvoir le distinguer. Ce qui m’étonne plus, c’est cette urbanisation à perte de vue. On voit très loin de ce 45eme étage mais il n’y a que des habitations à perte de vue…

Vue Est, avec le parc Yoyogi

Vue Est, avec le parc Yoyogi

Au sud, les grands immeubles (et la Tokyo Sky Tree au fond)

Au sud, les grands immeubles (et la Tokyo Sky Tree au fond)

Je me dirige ensuite vers Shibuya, à l’instinct le plus total. Il va sans dire que je me perds joyeusement mais le but est de découvrir le quartier donc ce n’est pas bien grave. Je traverse une voie de chemin de fer avec The passage à niveau qu’on a tous vue dans des animes, la barrière jaune et noire, la sonnerie, les gens qui attendent, c’est assez sympa. Par contre c’est une quatre voies et j’ai à peine le temps de traverser que la barrière est déjà redescendu pour laisser passer le train suivant.

Au fil de mes pérégrinations, je débouche sur la station JR Yoyogi. Eh bien puisqu’on est à Yoyogi, autant faire le tour du parc ! Comme je l’ai expliqué en début de semaine, Yoyogi est un des grands parcs au cœur de Tokyo. Je rentre donc par le point opposé à notre dernière visite et décide de le traverser de part en part. Au bout de quelques minutes, j’en viens à oublier qu’on est à Tokyo. Certes le bruit de la ville s’entend toujours un peu mais il est rapidement couvert par celui de la foret. Je passe sur un petit pont au dessus d’un lac ou barbote joyeusement tortues et poissons. Il n’y a quasiment personne aux alentours. Si vous avez besoin d’un break à Tokyo, il n’y a qu’à faire quelques stations de train pour trouver le calme. J’atteints assez rapidement le musée du trésor, en périphérie du parc . Hélas  il ferme dans les 15 minutes, je poursuis donc ma route jusqu’au sanctuaire Meiji (empereur entre 1868 et 1912). C’est une vaste cours au cœur de la foret, avec un temple. Pour le coup, c’est tout de suite beaucoup plus rempli mais tout de même paisible. Je repars tranquillement vers la sortie cote Harajuku. En sortant de ce côté du sanctuaire, vous tombez sur un ensemble de barils de sake joliment décoré. Si j’ai bien compris, on en offre un chaque année en mémoire de l’empereur et impératrice. Par contre, de l’autre côté du chemin, vous découvrez quelque peu surpris un ensemble de dimension équivalente de fut de… vin de bourgogne, avec leur appellation et provenance en français dans le texte. A priori, c’est là aussi un don fait à l’empereur.

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du saké en veux-tu en voilà

du saké en veux-tu en voilà

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Après cette belle ballade, je ressors du parc à côté de la station de Harajuku. Etant enfin arrivé à l’endroit que je recherchai à l’origine, je descend la célèbre rue marchande jusqu’au magasin de revente de ticket gorakudo. Il ne reste pas grand chose pour le concert que je recherche et paye ma place chère mais bon, c’est le dernier concert de la tournée avant le Budokan, pas question de le rater. Il y a d’ailleurs maintenant pas mal de place pour ce concert spécial de fin de carrière de Reina, mais n’ayant pas trop compris l’agencement des places (et le plan de la salle n’est pas assez détaillé), je préfère ne pas m’y risquer. C’est tout de même 50 000 yens minimum pour une place dans les bons blocs en fosse, ça se réfléchit un peu avant.

Cette fois, je repars vers Shibuya et retrouve plus facilement la station JR associée. Me voici donc parti à explorer le quartier et ces boutiques du second sous-sol au sixième étage dans chaque immeuble. Je ne trouve pas cela passionnant, le foisonnement du lieu est étonnant mais à part ça… Ah si, un Book off sur six étages, voilà qui est mieux. C’est un magasin de médias : livres, cd, dvd etc. avec de bon rayon d’occasions entre 100 et 500 yens. Bon, je suis un peu déçu, ne trouve que quelque singles récents des groupes que je recherche et rien en dvd/bluray de concert. Me voici donc ressorti, cette fois direction la maison. Cela fait 5-6 heures que je déambule, je commence à sérieusement fatiguer.

Hop, retour au Fujimi après une bonne journée de découverte. Rien à signaler dans la soirée, papotage autour du dîner avec mes colocataire et voisins, on m’explique un peu ce que chacun a compris du placement au concert de fin de Reina. Je laisse finalement des sous à akshell qui me prendra ma place demain, afin d’être sûr d’avoir quelque chose de bien. En effet, je pars demain avec quelques camarades vers le mont Fuji et un parce d’attraction à ses pieds !

Une réflexion au sujet de “Jour 8, marche dans Tokyo…

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