Jour 5, Up Up Girls

Aujourd’hui, je pars un peu à l’aventure, émancipé de mes camarades partis quant à eux voir des œufs ou des filles supers. Moi, je vais voir les Up Up Girls pour un double live, ou du moins je vais essayer… Il fallait en effet participer à une loterie pour avoir un ticket (c’est dans une petite salle) mais le staff n’a semble-t-il pas envoyé de résultats à qui que ce soit. Du coup, c’est un peu l’inconnu. Aurai-je une place, n’aurai-je pas une place, that’s a good question.

En attendant je prends donc le métro seul comme un grand vers Ebisu, à une petite demi-heure de la maison. Bon, la Yamanote, la ligne circulaire autour de Tokyo, ce n’est clairement pas très compliqué. Les grandes gares desservies sont indiquées en romaji (alphabet romain) pour choisir ton quai, ensuite un écran au dessus de la porte dans chaque wagon indique la liste des stations avec libellé en romaji régulièrement. De plus tu as en complément le temps exact avant ta station (et c’est fiable, on est au Japon hein). Et puis tu as une speakerine qui t’annonce les stations en anglais aussi. Autant dire que ce n’est pas bien compliqué de s’y retrouver. Et pour savoir quelle ligne tu dois prendre si tu n’es pas sûr il y a Hyperdia, sorte de site web/application sncf locale qui te donne ton trajet, le temps exact que cela te prendra et le coût, disponible en anglais.

Hop, me voici arrivé à Ebisu, objectif suivant, trouver le Live Gate, la salle de concert en question. eva m’a fait un topo hier et j’ai bien étudié le plan, ce n’est pas bien compliqué normalement. Je trouve sans problème les points de repères prévus et je suis en moins de deux arrivé à destination. Hum… Personne, je m’attendais à une queue avec un tas de japonais moi… Qu’à cela ne tienne, je descend au sous-sol où le staff est en train de mettre en place les goods. Maintenant, engager la conversation… Ça ne parle guère english mais on arrive à se comprendre. La caissière retrouve mon mail de loterie et m’invite à revenir à 14h pour la vente des tickets. Au moins ils ont vu ma tête, ce sera plus facile pour tout à l’heure… J’espère…

Le Live Gate est au sous-sol, escalier derrière le gros pilier à droite...

Le Live Gate est au sous-sol, escalier derrière le gros pilier à droite…

Effectivement, cela se passe sans trop de problèmes. A 14h, je me mets dans la queue en prenant le soin de laisser deux japonais arrivés après moi devant, histoire de voir comment cela marche. Hum, en fait on paye pour les deux concerts directement et on tire au hasard son ordre d’entrée dans la salle (c’est un petit club, pas une salle avec des sièges). Hop une entrée 57 et une entrée… 2 \o/ Quelques achats de goods plus tard, me voici à nouveau dehors avec une petite heure à tuer. Du coup, je vais faire un petit tour du quartier où je tombe sur un petit temple hélas en travaux, mais les quelques allées arborées qui l’accompagne sont très jolies, poumons de verdure et de calme au milieu du quartier. Et comme j’ai un sens de l’orientation qui déchire, je retombe pile sur la rue du Live Gate en cherchant à y retourner. Plus qu’à attendre le live maintenant !

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Environ 10min avant, le staff appel les tickets par ordre de numéro, 10 par 10. Bon, il faut un minimum connaître ses numéros japonais mais rien de bien compliqué là dedans. Puis chacun se montre naturellement son ticket avec le numéro pour savoir s’il est avant ou après l’autre dans la queue. Enfin l’on rentre tranquillement dans l’ordre ainsi établi, sans bousculade, sans gruges, c’est bien le Japon… Tu poses ton sac dans un coin de la salle (sans crainte de te le faire vider une fois le dos tourné) et en route pour un premier concert. Ma place 53 me donne un équivalent de rang 3 dans la fosse. Autant dire que je suis plutôt bien placé. La salle est petite et la scène ne doit être à guère plus de deux mètres. De ce que je connais, un bon équivalent en France serait la Maroquinerie, quoiqu’un peu plus petite. On va donc dire la Maroquinerie sans les escaliers sur les côtés, juste la fosse. Soit un peu plus de 200 places en gros.

Alors, c’est mon premier concert des Up Up. C’est un groupe d’idols extrait là aussi du Hello!Project. Ce sont d’anciens membres de la partie « école » du label avec lesquelles ils ont formés à l’origine un ensemble dédié uniquement aux dance cover de groupes corréens, qui a évolué en un groupe plus traditionnel par la suite. Elles ont maintenant un répertoire propre, assez fabuleux d’ailleurs.  Je connais pas trop mal ce groupe mais je suis loin de bien connaître les morceaux les plus récents. Mais quand le lancement résonne dans la salle, que tout le monde est déjà à fond, tu comprends que tu vas en prendre plein la tronche. Pour résumer, une petite heure de live, mais sans doute une des meilleurs de mon existence. L’énergie dégagée par ces 7 brins de filles et par un public en folie est juste démente. En quelques minutes tu trouves tes repères, et même si tu rates certains moments, le pied pris est juste faramineux. Je ne saurai pas vous donner la playlist exacte, je ne reconnais pas certains morceaux mais je finis juste avec le t-shirt trempé du haut du col jusqu’en bas de la taille (certes la salle est petite et pas climatisée…)

Je vais récupérer ma boisson après la dernière chanson (il ‘y a pas de rappel au premier live). Ah oui, dans ce genre de club, tu paye ton entrée avec une boisson en complément, je suppose que c’est un peu le même genre d’arrangement que ce que l’on a en France dans les bars notamment. J’arrive à apprendre au passage qu’il faut acheter un cd pour le handshake, vais donc en prendre un de ce pas (c’était prévu en sortant de toute façon) et en route pour le serrage de main.

Pour ceux qui n’en connaisse pas le concept, il s’agit simplement d’aller serrer la main de chaque artiste du groupe, aligné à une table installée sur la scène dans notre cas, c’est l’occasion d’échanger quelques mots. Pour que tout le monde puisse en profiter sans que cela ne dure des plombes, vous avez un dix à vingt secondes par fille, après quoi un staff vous tape sur l’épaule si vous n’êtes pas assez rapide à passer à la suivante, voire vous pousse carrément si vous traînez trop. Je vais donc serrer la main de ces charmantes personnes, un peu étonnées de voir un français (Akari me broie effectivement la main quand je lui dis). Je tente de leur dire de venir nous voir en France mais je me rends compte plus tard que je me suis planté dans ma phrase en japonais, qui ne voulait du coup plus dire grand chose… Rien de très grave, les experts eva et akshell seront là pour le second live et rattraperont cela au handshake qui suivra 😉

Je retrouve effectivement mes collègues à la sortie, en train de faire leur choix de CD… Après un rapide ravitaillement au combini du coin, c’est reparti pour un tour ! Sauf que cette fois, je rentre en second dans la salle. Je peux donc me placer contre la barrière littéralement contre la scène,  je choisis un côté gauche car mon artiste préféré du groupe (Sengoku Minami) y est le plus souvent. Là encore, malgré le fait que je sois au premier rang, pas de bousculade et la personne qui vient se caler dans l’espace entre moi et mon voisin y va de deux-trois sumimasen avant de s’installer. D’ailleurs il va faire un tour après et retrouvera sa place sans la moindre difficulté. Si ça bouge beaucoup pendant le live et si tu sais que tu vas prendre quelque coups, on n’en reste pas moins civilisé pour autant…

Et c’est parti pour un second live. Je vous avouerai que j’ai un peu de mal à me lâcher. Quand une fille au gré de la chorégraphie va au devant de la scène, on pourrait la toucher sans la moindre difficulté. Bien entendu, personne ne ferait ce genre de chose à ce concert mais c’est pour vous donner une idée de la distance. Le concert passe très vite j’en prend vraiment plein dans la tronche (et non, je ne parle pas la sueur des chanteuses, quoique…). Je maîtrise un peu mieux les titres même si la playlist change un peu entre les deux concerts, c’est vraiment le pied absolu. Pour ceux qui ne connaissent pas trop les UpUp, il faut savoir qu’on n’est pas dans de la pop timide auquel on n’est habitué avec certains groupes d’idols. Les upup, ça déménage !

Fin du concert. Je ne l’ai pas vu passé, clairement. Je vais prendre ma boisson à l’arrière salle pendant que mes compères passent au handshake. Au moins les filles comprendront mieux le message qu’avec moi :p Il est hélas temps de reprendre le chemin de la maison, non sans s’être changé au préalable (pas moyen de choper bêtement la crève et de ne pas être opérationnel pour la suite du programme). La soirée se termine avec une bonne bière (une sapporo, les autres bières au combini ne sont pas franchement fabuleuses) un bon repas et quelques lignes de ce blog. Demain, on retourne voir les Morning Musume. !

Une réflexion au sujet de “Jour 5, Up Up Girls

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