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Allez, aujourd’hui deuxième et dernier concert de Lovendor, qui clôturera cette seconde série de quatre jours de musique. J’ai assez hâte au vu du premier. eva est repartis tôt vers Tokyo, ses vacances s’achevant. Après avoir décollé du lit très tranquillement, nous partons avec akshell direction Namba, histoire de faire un peu de tourisme avant d’aller à la salle. Alors Namba, c’est des kilomètres de galeries marchandes, dans tous les domaines. Cela semble sans fin quand à un carrefour, tu découvres qu’à droite et gauche, c’est exactement pareil : des galeries à perte de vue…

Nous essayons pour le principe de trouver le H!P Shop de la zone, mais même avec une bonne localisation, c’est limite impossible à débusquer… Nous tournons une bonne demi-heure avant de trouver l’immeuble où un tout petit encart indique qu’il contient la boutique. Celle-ci est au deuxième sous-sol et est elle aussi toute petite. Nous n’y restons que quelques minutes avant de reprendre notre route. On déguste avant cela une sorte de beignet acheté à un minuscule comptoir, je n’ai pas réussi à comprendre de quoi il était constitué mais le plus important demeure qu’il était rudement bon !

Moui, pourquoi pas ?

Nous longeons maintenant la rivière en centre ville et allons voir la fameuse publicité Glico. C’est une affiche lumineuse géante pour le confiseur Glico, qui fait les Mikado en France, installée depuis 1935 (même si elle a été modifiée plusieurs fois depuis). Elle semble un peu anachronique dans ce paysage couvert d’affiches modernes mais c’est ce qui en fait aussi son charme. Allez, trêve de bavardages, direction la salle de concert, le club Akaso, en marchant à travers la ville. On le trouve rapidement et nous installons devant le temps d’une petite pause et de croiser la batteuse et bassiste, « support member » du groupe qui vont certainement répéter. Puis l’on se fait jeter de devant le club. Oui, il ne faut stationner devant rien au Japon, mais quand il y a des boutiques partout… Du coup, nous allons faire un tour du quartier, passablement glauque. C’est le quartier des plaisirs du coin, pas le truc le plus fun de la région. D’ailleurs, on s’est fait contrôler :D. Bon, très gentiment par un policier seul avec son vélo, on reste au Japon… Ayez toujours votre passeport sur vous, on ne sait jamais. N’arrivant pas à trouver un parc où s’arrêter un peu, on finit par se poser à côté de la salle, dans une petite ruelle en face de ce qui ressemble à un club hum, disons… « libertin ». Après avoir un peu piquer du nez, on se décide à repartir vers la galerie marchande souterraine à quelques encablures. Si la surface était plutôt tranquille, le sous-sol est très vivant. Là aussi il y a des boutiques sur des kilomètres, puis elles sont un peu plus safe qu’en haut…

Gelico \o/

Trêve de plaisanteries, après ce petit tour, retour à la salle, ou plutôt sur un parking à quelques dizaine de mètres, seul lieu de regroupement possible à proximité  J’y retrouve notamment les nantais, de passage ici avant un dernier retour à Tokyo. Nous rentrons dans la salle avec un assez mauvais numéro, 217 pour moi… Mais ce grand club est plutôt bien fait : la scène est haute et la fosse séparée en plusieurs pallier ce qui permet d’alléger la hauteur de tous les rangs devant. C’est plutôt imposant, je dirai 400 places environ en tassant. On est relativement loin de la scène à droite derrière le coin pour les filles (oui, les filles ont une partie de la fosse rien pour elles dans ce genre de club), mais j’ai une bonne vue assez dégagée et on n’est pas trop serré, c’est plutôt pas mal. On commence une nouvelle fois avec Tasaki Asahi, toujours aussi pêchue, sympathique. Puis il est enfin temps de démarrer les hostilités !

C’est toujours aussi bien ! Le début démarre fort avec des morceaux que les fans connaissent bien, puis des reprises des Morning notamment. Puis vient un temps un peu plus soft avant de passer au MC. Toujours aussi long et trop technique pour moi, je ne comprends pas grand chose même si ça rigole bien. On sent bien la différence d’expérience entre Reina et les autres : il y a toujours un mot pour relancer la discussion, ça joue avec le public etc. Sur ces entre-faits, on enchaîne avec le double duo. Marina nous refait Blowin’ in the wind, toujours fabuleux. Ambiance toujours opposée pour Reina ensuite. Puis vient le temps de la fin, ça déménage toujours autant, que du bonheur. Par contre, le « Encoru » était foiré, on sent qu’il n’y a pas que des wotas dans la salle, en 5 min il est parti à fond de train, sur le mot « Lovendor », et vas tenir le coup à vitesse max les 5 restante… Enfin le groupe revient, un morceau qui bouge bien et il est temps de se rentrer. Pour la route, cela tente un ultime rappel, c’était le dernier concert de cette première tournée du groupe. Mais on a juste droit à une Reina au micro qui nous remercie. Chacun regagne donc ses pénates  avec un high five (on tape dans la main des artistes) au préalable pour ceux qui ont achetés le cd. N’ayant plus un centime en poche ou presque, j’ai passé mon tour. Nous reprenons la route de l’hôtel  slalomant entre les jolies filles ; la nuit est tombée sur le quartier…

Pas grand chose a signaler dans la soirée, si ce n’est de bonnes caricatures de touristes américain, qui parlent forts et rentrent torchés à 2h du mat… Enfin bon, chacun vit ses vacances comme il l’entend après tout…