Conclusions sur un premier voyage au Japon

Allez, pour ce premier voyage au Japon une conclusion s’impose, que ce soit pour donner quelques impressions sur ce beau pays ou faire un bilan sur l’organisation. Puis après des jours à désespérer et à glander devant Roland Garros, il est un peu temps de faire un dernier point et de passer à autre chose…

Que dire de ce voyage ? Le Japon, c’est bien. Vraiment bien. Et je ne pense pas là au tourisme, c’est bien dans la vie de tous les jours, c’est bien pour poser ses valises pour quelques temps. Bon, je comparerai ici plus particulièrement Paris et Tokyo/Osaka, je ne saurai généraliser à d’autres endroits que je ne connais pas, que ce soit en France ou au Japon. Je ne partais pas particulièrement avec une image idéalisée du pays, on m’en avait dit beaucoup de bien mais je sais bien qu’il a aussi ses défauts, comme tout endroit au monde. Je dois avouer que je reviens avec une image encore plus positive que celle de départ. Impressions en vrac :

Les souvenirs \o/

Les souvenirs \o/

Ici, les gens sont encore civilisés. Et pas simplement en majorité, en très très très grande majorité. Bon, dans la culture générale, le bien commun doit passer avant l’individu. Cela a ses défauts mais d’un point de vue de connard de français individualiste à l’extrême, on ressent vraiment l’impact positif que cela peut avoir au quotidien (entre autre) dans tout un tas d’aspects. Prenons les transports, qui en plus d’être parfaitement gérés, sont tellement mieux abordés par les individus. Les endroits où les portes du train vont s’ouvrir sont marqués sur le quai : les gens y font la queue sur deux files. Mais vous venez à l’heure de pointe où ce serait juste la marée humaine sur un quai français, eh bien là c’est simplement de très longue queues. Mais dès que les portes du wagons s ‘ouvriront, cela se placera de part et d’autres en laissant les gens descendre, vous ne verrez jamais un connard qui cherche à monter direct, vous pourrez sortir du quai sans avoir à vous dégager le passage. Et s’il y a la queue pour monter dans le train ou sortir du quai par exemple, eh bien il y a la queue c’est tout, il n’y a pas de boulet dont vous avez l’impression qu’il joue sa vie en chopant le métro en éjectant vingt personnes sur le passage alors que le suivant passe dans les deux minutes… Dans le train ? Oubliez la vieille qui raconte sa vie au téléphone, les gens qui parlent fort etc. C’est calme, si calme… Qu’est-ce que ça peut faire du bien… Le téléphone est obligatoirement en vibreur, les gens échangent entre eux sans gueuler : on est bien.

Bon, puisque j’ai commencé avec les transports, je vais continuer sur ce point. C’est quelque chose de relativement important dans ma vie, je fais trois heures de trajet par jour au minimum pour aller bosser et en revenir. En France, c’est une corvée. Les trains sont sales, bruyant et surtout, tout le temps en retard et/ou en panne et/ou en grève. J’ai repris le boulot depuis trois jours, j’ai déjà cumulé une bonne heure de retard, bien entendu sans la moindre compensation. Quand j’ai une réunion le matin, je prends systématiquement un ou deux trains d’avance (soit une petite heure) pour espérer y être à l’heure. En un mois au Japon à prendre tous les types de trains possibles plusieurs fois par jour, j’ai subit : un arrêt en pleine voie de 20 secondes (et on était à l’heure à la station suivante avec tout un tas d’excuses). C’est pas dur : votre train sera toujours à l’heure et toujours propre il va sans dire. Bon, un suicide, une panne, une mise en sécurité pour séisme, un petit retard de deux-trois minutes, cela peut arriver. Mais ce sera de l’ordre de l’exception et non de la règle. Quand on voit qu’en France, il faut 45 minutes de retard minimum pour avoir un ticket de retard (et encore, si la sncf considère que c’est de sa faute), cela vous donne une idée de l’écart dans le service rendu… Je ne vous parle pas des grèves, des agressions de contrôleurs (j’en ai encore eu une hier), du signal d’alarme tiré etc., c’est de l’ordre de l’impossible au Japon. Alors vous pourrez opposer à cela que les transports sont chers au Japon, notamment tout ce qui est Shinkansen. Je vous répondrai que je suis prêt à payer le double ou le triple de ce que je paie (150€ par mois actuellement tout de même) si cela pouvait garantir des trains systématiquement en bon état et à l’heure. Une application comme Hyperdia qui vous donne un parcours optimisée à la minute près, avec le coût par tronçon voire le quai des trains avec un taux de fiabilité frisant le 100%, c’est juste impossible chez nous !

Passons au point suivant : la beauté du lieu. A Paris, on a de beaux monuments, des immeubles haussmanniens etc. Rien de cela à Tokyo, l’architecture est très diversifiée et pas toujours passionnante. Même s’il y a de nombreux temples et petits sanctuaires, ce n’est pas le même niveau. Mais vous savez quoi, la ville est belle rien que parce qu’elle est propre. Un mégot, une merde de chien, une canette abandonnée, un chewing-gum écrasé ?  Je peux vous dire que vous allez chercher pour en trouver. Et même dans les petites ruelles peu passantes, si cela ne sera pas aussi brillant qu’une grande artère, ce sera toujours a minima présentable. Ok, la gestion des poubelles laissent à désirer par contre… Mais dans les transports comme dans la ville, pas d’odeurs nauséabondes, pas besoin de regarder ces pieds. Du coup, il est toujours agréable de se promener, de découvrir la ville, même dans les coins pas touristique pour un sous.

On aborde la sécurité ? Est-ce bien la peine, ce n’est pas comparable, c’est le pays le plus sûr du monde, combiné à un endroit où l’incivilité semble rare… Laisser votre sac au-dessus de vous dans le métro sur un vague rail permettant de le poser et piquer un somme ? Je ne vous le conseille pas à Paris. Laisser votre portefeuille largement dépasser de votre poche arrière dans le métro, ha ha, vous plaisantez ? Laisser votre sac avec votre portefeuille et appareil photo à une terrasse pour réserver la place le temps d’aller chercher à manger, quelle blague… Oublier ou perdre son portefeuille/sac/smartphone et pouvoir le récupérer avec tout son contenu, vous n’y pensez pas… Ici c’est possible, voir largement probable.

Pour continuer dans les poncifs associés au Japon, abordons la gente féminine tiens. Ok, on m’avait prévenu que c’était très sympa le Japon dans ce domaine mais je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que cela soit à ce niveau là. « L’exotisme » joue certainement un peu dans ce point de vue mais damned que cette jeunesse est belle. Et il n’y a pas besoin d’aller dans les quartiers hype pour croiser de charmantes personnes, non : dans votre métro le matin, au combini en rentrant le soir, en se baladant au parc du coin, sur le quai d’une station de train perdue au milieu de la campagne et même dans les concerts d’idols… C’est partout, tout le temps : très souvent jolie, régulièrement à se damner, vous en prenez plein les mirettes à longueur de journée. Alors oui, le maquillage est ici un putain d’art, la jupe courte et le collant porté au rang de discipline olympique. Mais cela n’est jamais vulgaire ou vraiment rarement et contrairement à la France, la gente masculine semble savoir se tenir (quoique le métro Women Only et les affiches interdisant le portable dans les escalators, c’est pas non plus pour rien 😀 ). On parle de la parisienne à la pointe de la mode mais je vous avouerai qu’elle me paraît bien fade et mal fringuée aujourd’hui. Mesdemoiselles, pas d’inquiétude, la gente masculine japonaise se défend aussi ! En proportion, j’ai trouvé assez étonnant la quantité de gens avec un minimum de style. Ce n’est pas grand chose, une chemise sympa, une coupe un peu recherchée, un accessoire, mais ça rend vraiment souvent bien. Le costar dépareillé, le jean-basket informe, vous allez le chercher… Et c’est un gaijin sans le moindre goût qui vous raconte ça…

Allez pour conclure, je dirai que me suis senti bien au Japon, non comme un touriste découvrant de beaux monuments mais comme un individu lambda prenant le train tous les jours pour aller à droite à gauche. C’est la première fois dans mon existence que je me dis que je pourrai poser mes valises quelque part. Est-ce que je pourrai y vivre réellement ? Aucune idée, je ne connais finalement que très peu de chose de ce pays. J’ai passé outre les rare points négatifs rencontrés mais il y en a, vous n’avez qu’à vous pencher sur l’actu politique du pays par exemple… Mais je n’avais jamais trouvé un coin qui me donne l’envie de tenter l’aventure.

Les meilleurs moments du voyage...

Les meilleurs moments du voyage…

Terminons avec quelques points détaillés d’organisation :

Organisation générale

Clairement, ce voyage était assez mal organisé. Je suis parti à ce moment parce qu’il y avait le sotsugyo de Reina mais j’aurai sinon probablement reporté une fois de plus (ce qui aurait été particulièrement stupide mais ceci est une autre histoire). J’ai du mal à gérer plusieurs projets en parallèle et j’ai beaucoup de choses sur le feu ces derniers temps entre un taff chronophage, INN, divers projets autour de la J-Music etc. Je suis arrivé au Japon avec un programme de concert relativement complet, quelques spots touristiques et c’est tout ; pas de planning ou choses du genre et je n’avais en tout et pour tout que le guide Kanpai sur mon téléphone par exemple (très bon au demeurant). Seul, j’aurai probablement bien galéré. Heureusement, il y avait beaucoup de monde sur place pour filer des conseils que ce soit en terme d’organisation ou de choses à voir. Après, Tokyo et cie, c’est loin d’être difficile à aborder et bien documenté. Quand vous vous baladez en ville, il y a des plans très régulièrement et vous vous retrouvez sans trop de difficulté par exemple (faites juste attention au fait qu’ils ne sont pas orientés au nord). Au final, j’aurai probablement pu faire plus de choses si je m’étais mieux organisé. Je ne regrette pas non plus pour autant, c’était des vacances, j’étais aussi là pour faire un break et cela ne signifie pas forcément crapahuter de 8H du matin à 20H le soir. Décider le matin même du programme de la journée selon la météo, c’est bien aussi. Il n’empêche que pour les prochains voyage, je tâcherai de préparer un peu mieux au moins la liste des choses que je veux et peux voir.

Finalement, le but de ces vacances, c’était voir Reina en concert un maximum et faire un vrai break. Je ne suis pas parti en vacances depuis quelques années (dans le sens quitter mon appart hein, pas avoir des vacances, au contraire…) et j’ai toujours eu un projet ou deux sur le feu depuis. Du coup, cela faisait quelque temps que je n’avais pas totalement levé le pied, pris quelques semaines à ne rien faire d’autre que du pur loisir. Bosser sur un projet perso, c’est agréable mais cela reste tout de même d’une certaine manière du boulot. Ça a fait du bien de totalement lâcher que ce soit les projets pros ou persos, il faudra que je me cale ce genre de chose plus régulièrement, même en restant en France…

Les gens

Petit point sur les gens avec qui je suis parti. En effet, même si j’ai fait le voyage seul, j’avais sur place de nombreux amis tout au long du séjour. Si vous en avez la possibilité, ne partez pas seul, encore mieux si vous pouvez venir avec des personnes qui connaissent le pays ou si vous avez des amis japonais sur place. Il est vraiment agréable de pouvoir être guidé au moins les premiers jours, de découvrir les petits trucs spécifique à savoir, de ne pas chercher par exemple la boutique de revente de ticket de concert ou le guichet pour récupérer son JR Pass. Il y a d’ailleurs des choses que je n’aurai clairement pas fait seul, comme le restaurant d’okonomiyaki. Après, je n’aurai pas aimé avoir systématiquement quelqu’un sur le dos avec qui devoir circuler, il faut aussi savoir partir chacun de son côté de temps en temps. Mais partager ce que vous vivez sur place, c’est tout de même plus sympa.

Durée

Je partais un mois, du 29 mars au 28 mai transport compris. J’avais un peu peur que cela soit trop long, je suis quelqu’un qui aime bien son petit confort et à qui son chez soi manque assez vite même en vacances. Cela n’a pas du tout été le cas et je n’ai clairement pas vu passer ces quatre semaines, même les jours de pluie où l’emploi du temps n’était pas toujours très chargé. Si j’ai l’occasion de repartir pour une telle durée ou plus, je n’hésiterai pas. Après, j’avais la chance de pouvoir poser autant au travail (avec un peu de congés sans solde), ce ne sera peut-être pas toujours le cas… Mais même pour moins, cela en vaut la peine. Bon, une seule semaine ce serait dommage avec le temps perdu dans l’avion mais je repartirai même si cela ne doit être que pour 10 ou 15 jours. En ce qui concerne le décalage horaire, je n’ai personnellement pas trop eu de difficulté à m’adapter. Cela m’a pris une journée à l’aller pour être calé et au retour 2-3 jours mais en étant tranquille chez moi, je n’ai pas non plus fait d’efforts pour me remettre à l’heure française… Finalement, le seul problème de partir un mois, c’est que mon chat me fait une crise aiguë de câlins depuis que je suis rentré 😉

Transports

Je suis parti avec Emirates pour l’aller comme le retour, via Dubaï. Environ 24 heures de transport à chaque fois, avec 7H d’escale à l’aller et 4 au retour. C’est certes long mais cela passe finalement assez vite, en s’enchaînant des films je n’ai guère vu le temps passer. Le personnel était adorable, les avions niquels (trois A380 et un plus petit boeing), les repas nombreux et très bons, vraiment rien à redire sur la compagnie. Puis  j’ai eu la chance de ne pas avoir de voisin direct sur trois des quatre vols. Le tout pour 460€ au total, je signe à nouveau quand vous voulez. J’avais choisi des places hublot à chaque fois, sans regret même si je n’ai pas trop regardé la vue. Certes vous devez déranger votre ou vos voisins pour passer mais vous ne vous faites pas déranger quand c’est l’inverse…

Sur place, j’ai pris une carte Suica pour les transports au quotidien et deux semaines de JR Pass. N’ayant fait qu’un aller-retour à Osaka en plus du quotidien, je ne l’ai pas totalement rentabilisé mais je n’hésiterai pas à en reprendre un, voire sur toute la période de mon voyage cette fois. Tout simplement car cela permet sur un coup de tête, sur un jour de soleil ou un concert pas planifié, d’aller à l’autre bout du pays pour une journée ou deux. Autrement dit, un investissement qui ne sera pas forcément rentabilisé en terme d’euros mais qui le sera à coup sûr en terme de confort.

Hébergement

J’ai réservé pour un mois un appartement Bambou House, la chambre 105 au Fujimi avec un ami. Ce n’est pas le grand luxe mais il y a tout ce qu’il faut pour passer un mois dans de bonnes conditions. C’est bien placé, à quelques minutes à pied de la station Nippori, desservie notamment par le Skyliner depuis/vers Narita ou la Yamanote. On est dans un quartier agréable, simple et calme. Pour environ 500€ à deux, rien à redire. Il faut juste noter qu’il vaut mieux réserver un mois même si vous restez moins, le tarif est plus intéressant. C’est d’ailleurs assez pratique, cela vous permet d’aller vous balader quelques jours à droite à gauche en gardant une base de départ où laisser votre valise. Si vous n’avez pas prévu un trip à escale à travers le Japon, c’est impeccable.

Budget

J’ai eu la chance d’avoir un budget confortable à la dernière minute, me permettant de partir sans trop compter chaque sous dépensé. Malgré tout, cela reste un voyage très raisonnable pour un mois :

  • Avion : 460€
  • JR Pass (14 jours) : 350€
  • Suica + Skyliner pour les transports en dehors de la durée du JR Pass : environ 100€
  • Hotel Fujimi : 500€
  • Auberge J-Hoppers à Osaka : 70€
  • Repas : en moyenne 1500 yens par jour, soit environ 300€ au total (sans se priver).

Ce qui nous fait au total moins de 2 000€ pour un mois en frais. Les visites touristiques étaient très raisonnables, j’ai du en avoir pour une grosse cinquantaine d’euros au total. Il y a eu simplement le Fuji-Q qui a coûté un peu, environ 50€ à lui tout seul transport compris.

Jusque là, ce voyage est donc raisonnable en terme de budget pour un mois… Et là, il faut aborder les concerts… Si les petits en club étaient à un tarif normal de notre point de vue européen, une trentaine d’euros environ, les concerts en salle des artistes du H!P, outch. Il nous faut hélas acheter les billets en boutique de revente, qui semblent autorisées là-bas et qui sont de toute manière le seul moyen pour moi d’avoir ces billets. Bon, étant venu uniquement pour cela, je n’ai pas hésité à mettre le prix, j’aurai pu mettre un peu moins mais pas non plus beaucoup moins… Au final, je dirai qu’il y en a en moyenne pour une centaine d’euros (12-13 000 yens), par ticket. Avec 10 concerts des Morning Musume., 2 des °C-ute et 2 du H!P, faites le calcul. Ajoutez 50 000 pour le sotsugyo de Reina et on est à 2 000€ de places environ. Pas raisonnable ? Je suis venu pour ça, j’assume totalement cet investissement. Il faut ajouter pour conclure environ 3-400€ de goods et autant en CDs, souvenirs et achats annexes.

Voilà, au total cela nous fait environ 5K€ tout compris : 2K€ pour les frais et 3K€ pour le tourisme, les concerts et les souvenirs divers. En résumé, si vous voulez venir juste pour du tourisme, cela peut être raisonnable pour un voyage aussi lointain et tout de même assez long. Si vous voulez aller faire des concerts du H!P pas trop mal placés, prévoyez un peu plus 😉

Par contre, en ce qui concerne la logistique de paiement, ce n’était pas parfait, je changerai sûrement de banque pour la prochaine fois. J’étais parti avec une bonne marge en billets mais avec le loyer à payer comptant et les premières places de concert, ce matelas a très vite fondu. Ensuite, je  pouvais retirer 650€ par semaines sans augmentation possible (banque postale). C’était parfois un peu juste avec les places de concerts à payer et mes camarades m’ont dépanné par deux fois d’un billet de dix pour assurer la journée qu’il restait avant le retrait suivant. J’avais pris mon amex professionnelle pour me dépanner en cas de problème et je pensais donc être tranquille à ce niveau mais elle était sans doute bloquée pour les retraits à l’étranger, je n’ai pas pu m’en servir malgré le fait qu’elle soit acceptée au distributeur. Après avoir échangé à ce sujet avec mon camarade de promo lors de son passage à Tokyo, je mettrai des sous dans une autre banque pour une prochaine fois, à un endroit où l’on peut facilement augmenter son plafond de retrait en cas de dépenses imprévues…

Logistique

Je suis parti avec un sac à dos type sac scolaire genre eastpak (mon vrai sac que je prenais pendant mes études en fait) et une valise achetée pour l’occasion. J’avais investi dans une Delsey (Helium, le modèle en 69cm de haut), qui a un coût important (quoi qu’avec une très belle promo) mais que je n’ai pas du tout regretté. C’était grosso modo le modèle le plus grand que je pouvais prendre et c’est celle qui avait le plus grand volume de contenance pour cette taille. Je voulais de plus prendre un modèle « dur », transportant des CD en masse que je voulais pouvoir protéger efficacement. Enfin, je voulais prendre quelque chose qui tiennent la route pour de nombreux voyages et qui soit pratique (avec quatre roues donc). Elle a rempli son contrat sans problème. Elle était pleine à craquer au retour et les CDs n’ont rien pris, elle n’a pas un pet après ce premier voyage et elle a été très pratique d’utilisation même chargée à 30 kilos à travers le quartier de Nippori. Par contre, pour le prochain voyage, j’investirai peut-être dans une petite valise de cabine. Déjà, mon sac m’a détruit le dos au retour. Et en dehors du problème éventuel du poids, j’ai regretté de ne pas avoir une petite valise lors de mes pérégrinations à Osaka. Mon sac était plus que blindé en partant juste ces quelques jours en vadrouilles et il a fallu que je laisse des choses à mon colocataire en revenant vers Tokyo. Puis sur place, je me suis retrouvé à devoir laisser mes affaires un peu « en tas » dans le dortoir pour pouvoir me servir du sac au quotidien.

En ce qui concerne le contenu, je suis parti avec 15 kilos dans la valise et 7 dans le sac, entre de quoi s’occuper dans l’avion, l’eepc, les fringues, la trousse de toilette etc. Était-ce optimisable ? Un peu. Déjà, je suis parti avec les quatre intégrales du trône de fer, ce qui fait pas loin de 5000 pages de bouquins et un certain poids. Je n’en ai pas lu une seule. En prendre un tome aurait été bien suffisant, au cas où pour l’avion, le reste du temps est bien assez occupé. J’avais également la DS qui ne m’a pas servi. En ce qui concerne le voyage, il ne m’a manqué qu’un petit truc : un adaptateur double-mono vers stéréo en jack 3.5 pour brancher le casque dans l’avion. Avoir un vrai casque qui isole bien du bruit ambiant et être obligé d’utiliser les merdes fournies juste pour avoir du son dans les deux oreilles, c’est dommage. Pour la trousse de toilette, je suis parti avec le contenu habituel, j’aurai pu penser à prendre des trucs en dose plus petite pour pouvoir avoir une trousse vide au retour et gagner de la place. Question fringues, j’aurai pu prendre moins. J’avais un jean, trois bermudas, un pull, une dizaine de T-Shirt plus le quotidien et ce que je portais en partant (un jean, une chemise, un pull et une petite veste). La machine et le sèche-linge sont de bonne qualité et la plupart du temps disponibles au Fujimi, j’aurai pu économiser le jean et une bonne moitié des T-Shirt (qui plus est avec la quantité de fringues achetées sur place). Mais à part cela, c’était plutôt bien visé pour un premier voyage. Je prendrai juste un petit pèse-valise la prochaine fois, histoire d’éviter le stress de la pesée à l’aéroport…

 Matériels

Pour le téléphone, ma carte perso Free était plus que suffisante. Seul problème, je n’ai pas réussi à la faire marcher le seul jour où j’en avais besoin, le premier. Bon, il suffisait de déconnecter ma carte pro Orange et de choisir le réseau pour que ça marche, je saurai pour la prochaine fois. Par contre, la data, ce n’était pas trop ça. C’est tout de même bien pratique de pouvoir se connecter de temps à autres pour envoyer un tweet ou consulter une page Web quelconque. Et même en faisant attention, cela chiffre assez vite, j’en ai eu pour une bonne cinquantaine d’euros de data au total. Mon voisin de chambré eva avait investi dans un pocketwifi te permettant d’avoir du réseau partout, il faudra que j’étudie ce genre de solutions pour la prochaine fois s’il existe quelque chose de pas trop cher. Sinon, mon GPS n’a fonctionné que quelque jours, il faudra que j’étudie un peu pour comprendre pourquoi, c’est tout de même bien pratique sur place. Pour l’informatique, si j’ai du budget d’ici à un prochain voyage, je changerai de PC. L’eepc c’est bien en terme de taille et poids mais il n’est vraiment plus assez puissant dans le contexte actuel… J’ai passé mon temps à attendre qu’il s’allume, qu’il charge une page Web, une photo etc., vraiment pas pratique à la longue. Après, il faudrait peut-être juste réfléchir à passer sur une distribution linux plus légère ou ce genre de chose, à réfléchir pour la prochaine fois ! En ce qui concerne les photos, je n’avais que mon téléphone et un ancien appareil pas de grande qualité. Bon, je ne suis pas du tout photographe, je n’y connais rien et je ne m’en sers que pour me faire quelques souvenirs donc c’était suffisant la plupart du temps. Après, il est vrai que dès que l’environnement était un peu sombre par exemple, je ne pouvais que difficilement avoir un rendu sympa… Là aussi, il faudra que je réfléchisse à investir un peu pour un prochain voyage mais ce n’est pas une priorité à mon sens.

Blog

Pour ce premier voyage, je voulais tenter le coup du blog. Je savais que ce serait un peu galère car j’ai tendance à rapidement m’étendre et à me relire vingt fois avant de poster mais je voulais essayer, que ce soit pour ceux qui voulait avoir de mes nouvelles ou pour me faire un carnet de souvenir. Au bilan, je ne regrette pas. Je ne sais pas si cela vous a intéressé mais de mon côté, j’ai déjà aujourd’hui grand plaisir à parcourir ce carnet de voyage. Alors même si cela bouffe beaucoup de temps sur place, je ne manquerai pas de recommencer lors de mes prochains voyages. En terme de méthodologie pour réussir à tenir le rythme, j’avais pris l’habitude d’écrire mes posts sur mon téléphone, pendant les nombreux temps de transport ou lors des queues des concerts par exemple. De retour à la maison, il n’y avait plus qu’à corriger et ajouter les photos. Cela permet d’écrire au jour le jour sans trop oublier de choses et finalement, d’occuper les temps morts sur place.

Voilà, je crois que j’ai fait le tour, n’hésitez si vous avez des questions ou remarques à utiliser les commentaires…

3 reflexions sur “Conclusions sur un premier voyage au Japon

  1. tartiflette77

    Pas de bouton edit … nul les blogs !

    Sinon je voulais dire que niveau blog, moi aussi je le faisait pour le lire de temps en temps, ça permet de se rappeler de bon moment de son voyage (parce que j’ai une mémoire de poisson rouge pour certaines choses)

    Si en plus ça intéresse les gens, c’est bien aussi ^^’

  2. Cefée

    Moi je valide à fond le principe du blog : ça permet de te suivre, d’avoir des nouvelles, d’avoir l’impression d’avoir partagé un bout du voyage…
    Et ça me rappelle vaguement un principe utilisé il y a des années : celui du journal de bord ! 😉

Répondre à tartiflette77 Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

%d blogueurs aiment cette page :