Jour 3, on commence les concerts !

Attention, ce qui va suivre est un méga pavé. Genre long. Vraiment long. Mais c’est dans l’espoir peut-être un peu vain d’expliquer le pourquoi du comment de ma venue au Japon, cela me semblait important… Je vous préviens, on va parler concert, fanatisme primaire, sueur et grosse prise de pied. Si cela ne vous intéresse pas, attendez quelques posts.

Aujourd’hui est donc un grand jour : je vais voir mon groupe favori en concert au Japon \o/ Deux fois \o/ Pourquoi faire les choses à moitié ? D’ailleurs je vais enchaîner huit concerts en quatre jours en fait… Donc ce matin, pas grand chose au programme si ce n’est de partir pas trop tard. Avant d’aller à la salle pour un premier concert en début d’après-midi, nous partons à la découverte des H!P Shop. Des quoi ? Des magasins dédiés au label d’artistes qui gère le groupe que je vais voir ensuite. Oui, ils ont des magasins rien que pour eux, ils s’occupent d’idols après tout… De quoi ? Oula… Bon chaque chose en son temps, je vous expliquerai cela un peu plus loin.

Alors, les H!P Shop. Il y en a deux dans notre coin, à Ueno et Shibuya. Heureusement que l’on a un guide parfait connaisseur du lieu car celui d’Ueno est juste invisible, au dernier étage d’un petit immeuble. Là où ça sent le poisson, piquez à gauche, montez tous les étages à travers les magasins de fringues et de golf et vous y êtes. Si vous ne l’avez pas bien recherché au préalable, peu de chance de tomber dessus par hasard. Mes camarades ne trouvant pas leur bonheur, nous prenons la direction de celui situé à Shibuya. Là, c’est carrément par l’ascenseur qu’on accède directement à la boutique, bien plus grande que la précédente. Il est très classique dans le quartier qu’un immeuble soit plein de boutiques du sol au plafond. L’ascenseur va alors desservir directement chaque boutique à raison d’une par étage (dans le cas de l’immeuble visé, parfois plusieurs). Je ne suis pas un grand fanatique de photos, qui constituent le principal intérêt du magasin, et laisse donc mes camarades faire leurs achats en flânant. Le temps passant, nous prenons enfin la direction de la station Nakano pour les concerts. Nous allons tâcher avec mon colocataire akshell de faire la queue extérieure pour les goods.

BrainstormingMM

Les Morning Musume.

Ok, ok, j’explique un peu le concept. Mais juste un peu, car ce n’est simplement pas explicable. Ceux qui connaissent, pardon d’avance pour les nombreuses approximations, vous pouvez directement passer au paragraphe suivant. Je vais donc voir les Morning Musume. en concert (non le point n’est pas en trop, et oui, ce n’est pas un point mais un maru « 。 » normalement, j’ai la flemme de faire le caractère, comme pour les macrons de Tōkyō). C’est un groupe de ce qu’on nomme communément des idols, affiliées ici à ce que l’on pourrait rapprocher d’un label, nommé Hello!Project. Une idol est une artiste recrutée généralement sur audition dans un label pour être produite en tant que « talent » dans des domaines divers et variés : chant, danse, théâtre, drama (les séries au Japon) etc. Une idols est une fille mais le concept équivalent existe aussi côté masculin : il s’agit des johnny’s (du nom du plus grand label produisant ce genre d’artistes depuis fort fort longtemps). Dans une vision européenne de la chose, c’est un peu le concept d’artiste « commercial », poussé à l’extrême. Ici, on ne te vend pas seulement des places de concert ou des CD, tu peux acheter des goodies par dizaine de ton artiste préféré, des sets de photos, des places pour des events où tu iras par exemple serrer la main du groupe etc etc. On se plaint en France de ne plus faire d’argent, ici on a juste poussé le marketing à l’extrême pour compenser. Et encore, le Hello!Project, c’est soft à ce niveau 😉 Et ce n’est pas un mal pour le fan, c’est juste plus d’opportunité de supporter ton groupe favori, de le voir etc. Libre à toi ensuite de dépenser un peu, beaucoup, voire énormément, ou pas du tout aussi. Ensuite, l’artiste est bien plus produis qu’un chanteur classique (ou autre) en France : non seulement il va faire plusieurs singles et album dans l’année, généralement à un rythme régulier ; mais il va faire aussi plusieurs tournées, un nombre incalculable d’events, d’émissions de télé etc. On joue ainsi finalement autant sur la personnalité de l’artiste (réelle et/ou volontairement interprétée) qui sera transmise au fur et à mesure de ces shows que sur les chansons qu’il interprète ou son physique/image de  petit(e) ami(e) idéal(e) etc.  (que vous rabâche en boucle tout bon documentaire français qui se respecte). Donc non, ce ne sont pas que de jolies filles/beaux mecs en jupes courtes/chemises ouvertes. Ceci étant dit, revenons à nos moutons. Et si vous n’avez rien compris ou si vous voulez ajouter un truc, il y a les commentaires pour ça.

En route donc pour le Nakano Sunplaza, salle bien connue des fans du Hello!Project. Un peu de train par la Yamanote, la ligne circulaire autour de Tokyo, un peu de Cho Line (prenez l’express, à Kanda par exemple, et non l’omnibus, station Nakano) et nous voici devant la salle, juste en face de la sortie de la gare. La queue est déjà bien longue pour les goods. Arrivera-t-on à atteindre la table où ils sont vendus avant le début du concert ? A 14h30, il faut se rendre à l’évidence : aucune chance de voir le bout de la queue. Nous renonçons donc et allons nous placer dans la file cette fois pour le concert en lui-même. Il y a un autre stand de goods à l’intérieur, on pourra s’y rendre entre les deux concerts que l’on va voir. Première impression : c’est une belle salle. 2222 places paraît-il, qui monte en pente douce avec des sièges confortables. Il y a aussi un étage pour compléter, au même format. La scène prend toute la largeur de la salle ou presque, soit assez pour mettre une grosse quarantaine de sièges (format cinéma) par rang. J’ai une place rang 17, siège 25, ce qui fait grosso modo au centre de la salle. Les premières pubs pour les singles des groupes associés au label passent à l’écran, cela va bientôt commencer ! Tout le monde commence à se lever, je sors mon glowstick et en avant la musique \o/ Ton quoi ?

La devanture du Nakano Sunplaza

La devanture du Nakano Sunplaza

Damned… Dur de faire un blog lisible par à peu près tout le monde. Pour faire simple, un glowstick est un bâton lumineux que tu brandis pour encourager/accompagner le groupe. J’en ai déjà vu à des concerts relativement « normaux » en France, vous devriez pouvoir comprendre. Juste que là, une bonne majorité des gens dans la salle en ont un, deux, trois voire… beaucoup. Chaque artiste du groupe est associée à une couleur, vous utiliserez donc dans le cas général un glowstick de celle de votre préférée. Pour compléter le tout, vous pouvez également porter un T-Shirt aux couleurs de la tournée et/ou du groupe et/ou de votre membre préférée. Mouai, vous pouvez aussi avoir une petite serviette à sa couleur, un wirstband (bracelet éponge façon joueur de tennis), un bandana… Voilà, la salle est donc pleine de gens portant des T-Shirt d’une dizaine de couleurs différentes, c’est bigarré, fun, ça fait plaisir de pouvoir soutenir tel ou tel artiste et bien entendu ça fait marcher le business. Personnellement, mon oshimen (membre préférée) est Tanaka Reina, qui quitte le groupe à la fin de la tournée, je porterai donc du bleu clair à chaque concert. Sauf au premier puisque je n’ai pas pu aller acheter de goods, non mais faut suivre là !

Allez, on se lance. Tout le monde debout et go ! Ou pas en fait. Eh oui, avant le concert, il y a pour cette tournée deux autres groupes du label qui se produisent sur scène. Tout d’abord, les Juice=Juice. C’est un tout nouveau groupe constitué de jeunes membres sortant de ce qu’on pourrait appeler l’école du label. Ça a entre quatorze et dix-neuf ans, pour certaines déjà plusieurs années dans le label au compteur et il faut bien l’avouer : ça dépote ! Le morceau bouge bien, il y a de l’énergie à revendre, c’est chouette. Si les singles suivant sont du même acabit, cela va être un beau groupe à suivre. On enchaîne après une ou deux minutes de pause avec LoVendoЯ. Oui, c’est probablement la dernière fois que je l’écris correctement. Lovendor donc, c’est ma raison number #2 de venir au Japon. Mouai donc là faut j’aborde Reina, alias ma raison number #1. Outch, ce post n’est pas fini…

Tanaka_Reina_-_Brainstorming_Kimi_Sae_Promo

Tanaka Reina

Ok, on y va : Tanaka Reina, aka mon artiste favorite sur le sol nippon. En japonais dans le texte mon oshimen. Certains sont fans de pleins d’artistes dans des groupes d’idols, certains sont même capable d’inventer des théories à tendance chaotique sur le nombre de favorites que tu as le droit d’avoir avec un ordonnancement défini… Chacun son trip. Personnellement, c’est la seule artiste que je supporte réellement depuis que j’ai accroché à la musique nippone. Autant dire que lorsqu’elle a annoncé son départ du groupe, le voyage s’est décidé de lui-même. Car les perspectives d’une idols en sortie de carrière sont assez minces : seules quelques élues arrivent à continuer à exister en tant qu’artiste après. Et encore moins dans la chanson, ce qui me plaît le plus dans l’univers psychédélique des idols. Donc quand ton artiste préférée quitte le groupe, il ne te reste plus que tes yeux pour pleurer. Mais le Nicolas est chanceux, sachez-le. Donc quand la fin de carrière de son oshimen approche, le producteur du label annonce qu’il monte un « rockband » avec en tête d’affiche… Tanaka Reina \o/ Et ce groupe est donc le fameux Lovendor. C’est reparti pour un tour !

A la suite d’une première audition, le groupe est pour le moment constitué de deux chanteuses : Tanaka Reina et Okada Marina ; et deux guitares : Uozumi Yuki et Miyazawa Marin. Pour leurs propres concerts, les autres instruments sont joués par des guests ; pour ce court passage sur scène, par une bande son. J’avais eu l’occasion de voir un live sur Youtube qui ne m’avait guère enthousiasmé : manque de cohésion dans le groupe (logique quand tu pars en tournée quelques semaines après la formation du groupe), morceaux pas passionnant, bof. Il faut avouer que, en live, ça en jette autrement. Les filles commencent à jouer avec le public, les quelques morceaux que j’ai pu entendre sont plutôt sympas, les fans maîtrisent bien la chose, c’est finalement très sympa. J’ai hâte de les voir dans leur propre concert, mais ce sera pour un peu plus tard pendant le séjour. Après deux morceaux, les Lovendor quittent la scène et sans le moindre temps mort, c’est parti pour les Morning Musume.

Les Lovendor

Les Lovendor

Mouai, faut aussi que j’explique le concept de groupes d’idols pour le coup. Bon, rapidement alors, juste pour votre compréhension. Si un petit groupe peut fonctionner ma foi comme n’importe quel groupe européen, ce n’est pas le cas des principaux. Quand une ou plusieurs membres du groupe s’en vont, eh bien le groupe continue, lui. On refait une audition de temps en temps, des membres arrivent, d’autres partent, le groupe vit donc en tant qu’entité propre en dehors de ses membres. En ce qui concerne les Morning Musume., on en est à la 11ème génération de membres, il existe depuis 1997 et a été déjà renouvelé dans sa globalité une fois, bientôt deux. D’ailleurs certaines membres actuelles n’étaient pas nées en 97… On en est au 53ème single et 13ème album. C’est aussi ce qui fait le charme de ce genre de groupe : il se renouvelle en permanence : les voix changent, les caractères aussi, le style au gré de la volonté du producteur, c’est en évolution perpétuelle et cela peut durer encore des années ainsi.

Bon, je crois qu’on peut passer au report du concert là, non ? C’est parti !

On débute par la présentation des membres. La leader actuelle du groupe, Sayumi, monte sur scène et danse un peu sur son dernier titre solo, une dizaine de copie d’elle-même apparaissant alors sur l’écran géant derrière la scène aux couleurs des différents membres, qui se transformeront au fur et à mesure en eux-même (et cette phrase en juste incompréhensible, tant pis). Entre temps, la demoiselle s’est carapatée et changée dans les 2 minutes que doit durer la vidéo et réapparaît avec le reste du groupe quand le rideau se lève. On commence avec un enchaînement des morceaux les plus récents, pas forcément au goût de tous. Allez, un exemple ci-dessous :

Personnellement, je suis un peu perdu, l’accompagnement du public pour le groupe consiste ici essentiellement à reproduire la chorégraphie, en miroir. Sauf que quand tu ne connais pas celle-ci, tu es un peu à l’ouest. Puis si c’est visuellement très sympa de voir la salle bouger en harmonie au moins sur les principaux mouvements, je trouve que cela manque un peu d’ambiance. Jusqu’à Okii Hitomi, titre un peu plus ancien interprété par Reina et Sayumi (les autres ne font que danser). C’est un morceau simplement ultra dynamique, que toute la salle connaît par cœur  ambiance démentielle au programme. Première pause après cela. Reste sur scène les deux membres sus-évoquées, qui papotent joyeusement sur un thème prédéterminé. Effectivement, je ne comprends pas grand chose là-dedans, hélas…

Allez, on enchaîne, les membres les plus récentes du groupe se sont changées entre-temps et montent sur scène pour Pyoco Pyoco Ultra. Mon glowstick ultra hightech pouvant changer de couleur, je passe en rouge pour Riho. La chanson est très fun, tu sautes en l’air en faisant des mouvements improbables, très amusant. Hop, retour ensuite de Reina et Sayumi pour What’s up. Cette fois, il y a toute une chorégraphie avec un bandana. Beaucoup de gens ne l’ayant pas et le rendu visuel n’étant pas mirifique, on utilise plutôt les glowstick pour reproduire les mouvements. Ceci est à peine fini que l’on enchaîne sur un duo (Daisuki dakara zettai yurusanai) Sakura / Riho. La chanson n’est pas fantastique mais les deux sont assez clairement les futures (voire actuelle) lead vocaux du groupes et offrent un très beau spectacle. On passe à un trio Reina/Haruna/Ayumi. Pardon, un solo de Reina avec quelques lignes pour les deux autres 😀 Sympa mais pas grandiose. Allez, pas de temps mort on vous dit : duo Sayumi / Mizuki. La salle entière passe en rose (l’une porte effectivement le rose et l’autre un fuchsia qui se traduit en terme de glowstick par un rose un peu plus foncé). Joli morceau, chorégraphie sympathique, salle en cohésion autour du rose, un chouette moment.

Stoooop ! Temps mort ! On fait une pause, le temps pour chacun de se sécher un peu et de boire un coup. Mais cela ne s’arrête pas sur scène pour autant, oulala non, c’est l’heure du test de créativité \o/ Sayumi en maître de cérémonie, cinq autres membres en candidates : une photo délirante est affichée sur l’écran géant avec une catch-phrase, les candidates doivent improviser la suite, Sayumi choisissant la meilleure sur deux rounds. Exemple, un chien en position de méditant à côté d’un bonze. Là encore, difficile de comprendre toutes les blagues et les répliques mais on s’amuse bien, et cela permet de se reposer un peu.  Ensuite, grand moment, messieurs dames, sous vos yeux ébahis… un solo de Reina !!! Et pas un solo tout mou et chiant comme elle en a eu plein les dernières années, la face-B du dernier single ! Bon, le morceau n’est pas le meilleur du monde mais Reina étant géniale, le moment est donc génial (ceci dit en tout objectivité bien sûr). La suite arrive avec une formation disparate et Tokimeku Tokimeke, morceau très bon qui t’achève bien après ce solo de feu.

C’est bon, tu es bien mort ? Accroches-toi à tes basket, medley time ! Toutes les filles de retour sur scène pour un long medley de morceaux plus ou moins anciens. Tiens, puis on commence par Ambitious histoire de bien faire les choses. Après : Naichau kamo, une vieillerie que j’adore. On continue avec Renai Hunter et Only You, des morceaux que je connais assez peu en live, je suis un peu perdu. Tu en veux encore ? Et pan, prends-toi Mikan dans les dents. Grosse tuerie, tout le monde est à fond. On finit avec Kare to issho ni omise ga shitai!. C’est presque la fin du concert, tu n’es pas rassasié ? Dokka~n Cappricio, super morceau en live avec un dance battle Ayumi vs Riho au milieu. Après près d’une heure et demi de chant (pas de playback) et danse, tu te demandes comment elles tiennent physiquement… Là c’est la fin du concert et là, même pour ton premier concert, la serviette éponge est mise à rude épreuve. Hep hep, ne rentres pas chez toi, il y a un bis. Et le bis ici, c’est un art.

En France, on tape dans les mains, on accélère le rythme et en deux minutes clef en main, si l’artiste n’est pas de retour sur scène, c’est cuit. Ici, on commence par attendre que la scène soit bien éteinte et tous les artistes aux vestiaires, de une. Ensuite, un petit groupe de personnes (voir une seule) lance le Encore. Oui, on ne tape pas dans les mains, on crie « En-co-ru ». Un petit groupe cri « Encoru », tout le monde lui répond « Encoru ». Et ainsi de suite à tour de rôle, les deux groupes s’équilibrant après un ou deux appels. Et ceci sans perdre le rythme, en brandissant les sticks colorés voire en tapant dans les mains en accompagnement, pendant… 5 à 10 minutes. Vous comprenez mieux pourquoi on appel à tour de rôle, difficile de tenir tout ce temps sinon. Après donc un bon bout de temps, le groupe réapparaît sur scène, rafraîchi et changé une nouvelle fois. Ensuite ? One, Two, Three, un single récent que je ne connais pas très bien mais qui se maîtrise facilement, avec de jolis jumps (sauts en l’air) de toute la salle plusieurs fois dans le morceau.

Hop hop, restes-là, ce n’est toujours pas fini ! Maintenant, chaque membre dit un petit mot, remercie le public etc. Occasion d’applaudir chaleureusement chaque artiste, préférée ou non. Et là seulement, dernier morceau du concert : Happy Daisakusen. Je ne connais pas trop le morceau, la choré n’est pas évidente quoique sympathique, je ne m’éclaterai réellement dedans que le lendemain. Mais il y a un très bel appel successif de toutes les membres du groupe (l’une chante une ligne, toute la salle crie son nom, puis la suivante fait pareil etc.), c’est un joli choix pour une fin de concert. Après cela, c’est les au-revoir, on salue (deux fois) et la salle se rallume. Ok, premier concert, je suis déjà bien crevé mais heureux. Il n’y a pas à dire, mis à part le début auquel j’ai moins accroché, c’est absolument fabuleux.

Hey, tu croyais que c’était fini, retour maison et gros dodo ? Ha ha, sèches-toi un coup, changes de T-Shirt et vas boire un coup, on recommence dans moins de deux heures ! En attendant le second concert, nous allons avec mon compère akshell acheter enfin des goods. Je prends les trois T-Shirt au couleur de ma favorite, sa towel, celle du groupe et le magnifique… sweat à capuche spécial Reina. Non, tu n’auras pas de photo, même si je le porte tous les jours parce qu’il fait froid dans l’appart.

Sur ce… c’est reparti \o/ Cette fois j’ai un rang 10 plein centre, déjà bien plus proche de la scène. En plus j’ai une fille devant moi, et tout le monde sait bien qu’une japonaise, c’est un 1M50 (avec les talons), autrement dit : vue dégagée (ceci était le point préjugéentretraditionetmodernite du post). Tiens, j’en profite pour faire un petit point sur le public : non très cher journaliste français, il n’y a pas que des mecs quarantenaires-boutonneux-bedonnants-chauves-avecdesjumelles dans la salle, loin de là. Si le public masculin est certes majoritaire, il y a tout de même pas mal de filles (et pas que des moches loin de là) et des gens de tous âges, c’est assez diversifié.

Hey mais attends, tu refais exactement le même concert là ? Oui, comme pas mal de gens dans la salle, j’enchaîne les deux de la journée. Et non, ce n’est jamais deux fois le même concert. Déjà car la playlist varie légèrement. Par exemple, le solo de Reina n’est pas le même (mais toujours aussi dynamique et bon), le medley varie aussi (avec un Kimagure Princess à la place de Mikan, histoire de pas trop perdre en ambiance de folie). Et surtout l’ambiance varie. Ton voisin de droite est plutôt fan de telle fille contrairement au précédent, celui de gauche est un accro à la danse et passe tout le concert à faire les chorégraphies en miroir à la perfection, allant jusqu’à se retourner quand la membre qu’il soutient est dos au public etc. Puis connaissant mieux les morceaux, tu trouves mieux comment soutenir le groupe, tu jumps bien au bon moment avec tout le monde, tu t’éclates encore plus ! Résultat des courses, je finis bien mort deux heures plus tard mais toujours plus heureux.

Le temps de retrouver mes compères à la sortie, de se changer (pas question de choper la crève avec un T-Shirt humide dans le train climatisé) et retour à la maison. Et vous savez quoi ? Demain… on recommence \o/

Sur ce, à la prochaine, et pardon pour la longueur, la suite devrait être bien plus raisonnable.

7 reflexions sur “Jour 3, on commence les concerts !

  1. neotsubasa

    ça manque encore de fanatisme ton truc 😀

    ravi de voir que tu t’amuses bien cependant. Va pas nous revenir malade par contre, hein !

    t’as vu que c’est du sport un concert d’idols quand on y va pas en tant que journaliste ! Faut être en bonne condition physique !

    Prends quand même garde à la décompression faire la fin du voyage. Le retour sur « Terre », ça fait mal derrière -_-

  2. bozo

    non franchement je vois pas, j’ai beau avoir regardé 5 mins sur youtube je comprend pas:
    – elles savent pas danser, aucune!
    – On sait pas si elles savent chanter, play-back complet.
    – De toute façon même si elles savaient c’est super moche.
    – Costumes ridicules.
    – Chorégraphies désuètes et ridicules aussi.

    Ca me rappelle le club Dorothée que j’ai arrêté à l’age de 8 ans

    Pour connaitre le prix d’un voyage au japon (et y être allé plusieurs fois), c’est clairement du temps et de l’argent jeté par les fenêtres, il y a tellement de choses a découvrir là-bas… je trouve ça super triste pour toi.

  3. donnie strife

    +20 avec le clown du dessus.
    Je suis affligé aussi, il faudrait peut-être reprendre ta vie en main, fait des choses plus utiles que ces gamineries vide de sens, mets toi au tuning, là ce sera de l’argent bien mieux dépensé.

    J’ai un cousin garagiste qui peut t’avoir des jantes alu dernier cri à moitié prix si ça t’intéresse.

  4. Cefée

    Bah dis donc !!!
    Pour moi qui suis une totale néophyte sur le sujet, je trouve ça assez impressionnant. Je n’aurais jamais cru qu’un concert d’idols se passe ainsi. Ça a l’air assez extraordinaire comme ambiance! ça donnerait presque envie. C’est tellement loin d’un concert français !

  5. Pingback: Jour 3 – Kagoshima / Morning Musume。- 19 avril | Linksky.fr

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