Aujourd’hui, nous repartons en groupe direction Odaiba, île artificielle située dans la baie de Tokyo. A l’origine, il s’agit d’un chapelet d’îles à vocation militaire, aujourd’hui, c’est un joli coin de mer à quelques encablures de Tokyo. Pour s’y rendre, il faut passer par un grand pont où peuvent circuler piétons, voitures et trains. La vue est très sympa sur Tokyo et Odaiba mais hélas la voie de chemin de fer est grillagée ce qui gène un peu la chose.
Bon, Odaiba au printemps, cela ne déborde pas d’animations mais il y a un truc en particulier à voir absolument et pour lequel j’ai essentiellement fait le trajet : le Gundam !
Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit de la représentation taille réelle du Gundam originel, de la toute première série animée Gundam sortie en 79 et qui a donné naissance à un ensemble d’animes qui se poursuit encore aujourd’hui. Et il faut dire que ça en jette à cette dimension, même si je le trouve un peu petit par rapport aux souvenirs que j’ai de la série :p Puis la représentation est vraiment fidèle et détaillée, on dirait vraiment un « vrai », qui peut aller faire tour de temps en temps. D’ailleurs il bouge réellement de temps en temps. Bon, pas d’attaque, de décollage pour un survol de Tokyo ou choses du genre hélas, juste la tête qui pointe vers le ciel et de la fumée qui sort à droite à gauche. Finalement, c’est dans ce cadre que cela fait vraiment faux, on n’y croit pas un instant. Puis l’on a quelques répliques des pilotes cultes des séries diffusées dans des haut parleurs mais entendre Kira Yamato alors qu’on est devant le gundam de 79… Enfin, pour résumé, un peu déçu des animations mais pas du tout du modèle absolument magnifique.
L’immeuble de Fuji TV
La grande roue
Notre balade à Odaiba se poursuit, après un déjeuner au bord de l’eau, dans la galerie marchande derrière le Gundam, où l’on déambule au travers des différentes boutiques consacrées à l’univers de la série. Il y a aussi des magasins plus classiques et… un parc Legoland \o/ Bon, c’est loin d’être gratuit donc nous passons notre chemin. Nous repartons vers Tokyo et plus particulièrement Shinjuku, où nous tâchons de trouver un endroit pour prendre un café ensemble. Moui, trouver un café avec 9 places à Shinjuku pendant la Golden Week, pas évident… Malgré tous les efforts de Michiru, nous finissons par changer nos plans pour aller directement manger au restaurant de Tsunku (grand chef du Hello!Project, « label » qui gère notamment les Morning Musume., que j’irai voir un certains nombre de fois en concert par la suite). Le karma n’étant décidément pas avec nous aujourd’hui, on découvre en arrivant que l’établissement a fermé…
Après moult pérégrinations, nous arrivons finalement dans un restaurant d’Okonomiyaki fort sympathique. Oui, on est au je ne sais pas quel étage d’un immeuble mais c’est normal ici, les boutiques ne sont pas qu’au rez-de-chaussée (quoique le rez-de-chaussée n’existe pas en fait, c’est le premier étage). Il peut y en avoir sur toute la hauteur de l’immeuble. Après nous être déchaussés, nous nous installons donc sur des coussins (à même le sol) pour une séance de découverte : l’art de faire son okonomiyaki !
Premièrement, c’est quoi un okonomiyaki ? Humm… je rapprocherai cela de l’omelette. Vous choisissez votre accompagnement (viandes ou poissons, légumes etc.), le tout vous est servi dans un grand bol avec un oeuf. Vous battez soigneusement le tout jusqu’à avoir un mélange relativement homogène et c’est prêt pour la cuisson. Nous disposons à cet effet d’une grande plaque chauffante par table, autant dire qu’il fait bon dans la pièce :). Versez votre mélange pour former une sorte de galette et laissez cuire. Après quelques minutes, retournez votre okonomiyaki (sans en mettre partout si possible) pour terminer la cuisson. Ensuite ? Dégustez ! Et c’est rudement bon !
Nous terminons la journée en accompagnant trois de nos compagnons à un handshake avec Dawa et Kanyon dans une galerie commerçante un peu plus loin (en sous-sol cette fois). Je ne vous explique pas ce que c’est, j’aurai l’occasion de le faire d’ici quelques jours. Nous nous séparons ensuite sur une chouette photo de groupe et chacun regagne ses pénates fatigués mais heureux de cette belle journée. Et demain s’annonce encore mieux…
