Linksky.fr

Enfin, après quelques année à imaginer que peut-être, j’aimerai bien, un jour, aller faire un tour au Japon, je me suis décidé à aller jusqu’à franchir la douane et prendre un avion pour le pays du soleil levant. J’avais très vaguement envisagé la chose pendant mes études, comme stage à l’étranger. Puis les années suivantes un peu plus sérieusement, mais il y a avait à chaque fois autre chose, ou un budget quelque peu foireux… Mais c’est désormais du passé ! Je partais donc lundi 29 Avril à 11H20 pour arrivée à Narita vers 18H le lendemain. Soit environ 24H de voyage en comptant le décalage horaire, réparti en un premier vol vers Dubaï, 7H d’escale et 9H du second vol vers le Japon. Le tout avec Emirates, compagnie plutôt bien évaluée.

Premier avion à CDG

Le réveil a donc sonné tôt pour aller à l’aéroport. Pas grand chose à signaler là-dedans. Cela faisait quelques années que je n’avais pas pris un vol et jamais à CDG mais il faut reconnaître qu’il n’y a rien de bien méchant là-dedans. J’ai juste oublié de sortir le PC du sac à dos avant le scan mais je m’en souviendrai pour les prochaines fois maintenant… Premier vol agréable, le seul que je ferai sur un Boeing. Pas de prise pour brancher le PC mais j’ai un bon bouquin et le catalogue de film a l’air conséquent. Effectivement, je passerai en fait l’ensemble du voyage à rattraper mon retard dans les hits du box-office :

• le dernier Batman (bien sympa),
• Skyfall (pas mal mais sans plus),
• Dredd (pas si mal, certes rien à voir avec l’original, mais un bon défouloir),
• le dernier Pirate des caraïbes (pas au niveau mais toujours sympa).

Personnel aimable, repas excellent, rien à redire. Arrivé à Dubaï (la vue en vol sur la ville de nuit est assez impressionnante), je fais le repérage de ma porte d’embarquement puis le tour des boutiques. J’ai encore cinq bonnes heures devant moi et en profite pour prendre une glace devant les palmiers (en intérieur, hein). Je finis par me poser devant la porte d’embarquement sur une sorte de chaise longue qui me permet de piquer un petit somme avant de repartir. Vers 2H du matin, je reprends la route, ou le ciel plutôt, cette fois vers ma destination finale et en A380 s’il vous plaît. Après une rapide collation, on ferme les hublots et au dodo tout le monde ! Bon, n’arrivant pas à faire cela dans l’avion, ce sera encore films au menu pour moi, jusqu’à l’arrivée au Japon. On est quasiment en avance, encore une fois un bon point pour Emirates. J’ai rempli ma carte de débarquement  dans l’avion (à joindre au passeport pour passer la douane) mais il faut en faire une seconde pour déclarer tout ce que tu importes (de répréhensible…).

Enfin, après toutes ces formalités, me voici officiellement sur le sol nippon \o/ Je n’ai rendez-vous que dans deux heures en ville, j’ai le temps d’aller faire ma carte Suica plutôt que de prendre le Skyliner et de la faire par la suite. La Suica, c’est la carte Navigo locale : une carte de passage sans contact aux barrières. Elle est plus dans une logique de carte de paiement par contre : tu mets un montant dessus et il se vide au fur et à mesure que tu prends les transports. Pas d’inquiétude si tu oublies de la recharger, il y a des bornes à toutes les entrées/sorties pour recharger. Puis dans le cas Narita-Tokyo, c’est toujours une dizaine d’euros plus économique. Je trouve donc assez rapidement la boutique JR, la queue pour la Suica+Nex (trajet spécifique pour Tokyo), réussi à prendre mon ticket pour Tokyo et la carte, trouve le quai qui affiche mon train, monte dedans et conclus donc mon voyage. Trop fort le Nicolas qui réussit à tout faire sans se planter une seule fois pour son premier voyage ? Effectivement… Quand la voix dans le haut parleur du train annonce Nippori en prochain arrêt au lieu de Tokyo, je commence à me dire que ce n’est pas bon. Quand le contrôleur passe pour avoir mon billet, cela se confirme… J’ai pris le Skyliner (un direct pour Nippori, la station que je cherche à atteindre, mais un peu plus cher) au lieu du JR vers Tokyo (avec un changement par le métro ensuite pour atteindre Nippori). Du coup, jen suis de mes 2400 yens de billets complémentaires… Au moins serai-je à Nippori un peu en avance. Seconde mauvaise surprise, mon téléphone ne marche pas… Il y a beau avoir deux SIM dedans, celle de Free ne trouve pas de réseau, celle de Orange (ma carte pro que j’avais prévue en secours) semble bloquée au moindre appel (certes, ce n’est pas déconnant en soi). Heureusement, l’hôtesse au portique à Nippori m’indique gentiment la cabine la plus proche. Je n’ai qu’une pièce de 100Yens, cela fera l’affaire pour contacter un des gérants de la Bambou House.

Après quelques petites minutes, ce dernier me rejoint à la station et me conduit enfin jusqu’à ma destination finale en papotant dans un bon english (autrement dit compréhensible pour moi). Je récupère ma clef, fait rapidement le tour de la chambre, signe et paie mon loyer et me voici enfin arrivé \o/ Me voici donc à l’autre bout du monde, perdu seul dans l’inconnu… Quoique à peine trois minutes après être arrivé, Stello passe une tête dans l’appart. Elle m’a entendu arriver et me prévient notamment qu’eva rentre un peu plus tard avec albatruc et que l’on pourra manger ensemble. Xellos est quant à lui quelque part sur Nagoya. Ryo et Cali sont un étage au dessus mais je ne les verrai que le lendemain. Et si vous vous demandez à quoi correspondent ces noms étranges, ce sont juste des pseudos de français que je connais bien et qui remplissent à eux seuls une bonne partie de la Bambou House… Et il y a en plus d’autres français dans des apparts à côté. Autrement dit, on n’est pas perdu.

Cette première journée s’achève donc par la découverte du combini le plus proche où l’on prendra de quoi manger le soir. Le quoi ? Le combini, supérette locale, où il y a tout ce dont tu as besoin ou presque, ouvert en permanence à peu de choses près. Après donc quelques échanges autour d’un bon repas, il est temps de se mettre au lit pour récupérer des nombreuses heures de sommeil en retard !