Il claque pas trop ce titre ? Non ? Et à part ça, on reste à Londres aujourd’hui, pour le British Musuem, et surtout le concert de Perfume !
Après une bonne nuit de sommeil, je me réveille ainsi que mon collègue de séjour Maneki vers 7h30 pour un dernier jour d’activité à Londres. Et quelles activités : The British Musuem et Perfume en concert ! Le temps d’un bon petit déjeuner et nous sommes aux portes du bâtiment quasiment pour l’ouverture, vers 10h. Ce dit bâtiment en impose carrément, dehors et dedans, avec des proportions gigantesques, notamment pour l’entrée et la rotonde. Puis bon, tu cherches à rentrer dans la galerie égyptienne et paf, premier objet : pierre de Rosette. Je ne sais pas vous mais moi, ça suffisait à rentabiliser mes vacances. Très bien exposée, avec de la place autour et une belle vitrine juste à sa dimension, permettant de tourner autour etc. Très classe. On descend tranquillement la galerie égyptienne, tout en gérant par messagerie interposée avec un autre ami au Japon des soucis de réservation de place… Du coup je m’y perd un peu et vers 11h, nous n’avons pas encore fait la moitié de la galerie quand on la quitte pour le sommet du bâtiment et une visite guidée des deux principales salles japonaises du British Musuem. Visite qui sera très intéressante. Nous ne sommes qu’une dizaine de personnes et les salles, très isolées vis à vis des expositions principales, sont très tranquilles.
la pierre de Rosette
Puis j’en apprend un max malgré mon anglais toujours un peu juste pour suivre tout le détail. C’est assez sympa comme expérience : d’habitude, dans le cadre d’une visite guidée « historique », je ne sais pas vous mais personnellement, je finis toujours par retrouver des éléments de contexte auquel me rattacher « ah, ça c’est passé après la révolution ; ah, ça a été construit en référence au couronnement de untel etc. » Même si tu ne connais pas l’histoire de ce que l’on te présente, d’où l’intérêt des visites guidées accessoirement, tu peux te rattacher à l’Histoire qu’on t’as fait bouffer pendant tes études ou que tu as appris par d’autres moyens. Mais là, niet, que dal, ou quasiment : vous savez quand commence la période isolationniste du Japon ? Quand untel super connu régnait et qui lui a succédé, même environ ? Moi pas. Du coup, tu incorpores du contexte te permettant de comprendre le placement historique de ce que l’on te présente, mais également de ce que tu as pu voir dans d’autres musée précédemment. Et c’est juste passionnant. Bon, je papote mais la visite doit durer quarante minutes environ. Ces deux grandes salles sont vraiment intéressantes en ce qui concerne l’histoire japonaise. C’est assez large d’esprit et plutôt bien intégré et expliqué. On démarre avec quelques figures religieuse, on s’intéresse à l’art guerrier jusqu’à aller à l’époque contemporaine. Cool.
Après cette visite, nous redescendons étage par étage : Chine, un dessin préparatoire de Michel-Ange au milieu d’une expo sur les sorcière où l’on passe assez vite, beaucoup d’Europe autour de l’époque romaine, Rome justement, la Grèce, la Perse, retour en Egypte, passage en Afrique… C’est bien trop grand pour une journée. On réussit à faire le tour quasi-complet pour l’heure de fermeture mais sans vraiment trop s’attarder pour lire le détail des descriptions et des panneaux de contexte historique disséminés dans les salles. Si tu t’intéresses à un domaine particulier, tu peux sans trop de problème y passer la journée je pense, un peu comme au Louvre quoi. Sans même compter l’audio guide que nous n’avons pas testé, tu as dans quasiment toute les salles de grands panneaux t’expliquant le contexte historique de celle-ci, ou de la fouille dont elle est extraite. Puis pour chaque objet, tu as quelques explications. Par contre il ne faut pas être anglophobe, je n’ai pas vu la moindre explication dans une autre langue, il faut espérer que les audio guide restitue le niveau de détail proposé de manière textuel.
Un temple reconstitué et exposé au sein-même du musée
On termine la visite par la magnifique bibliothèque, transformée en exposition sur les grands mécènes du musée et l’histoire de ce dernier. Voir tout un tas de belles pièces exposées dans les vitrines de la bibliothèque, c’est juste super beau en dehors même de l’intérêt des pièces dans leur individualité propre. On sort donc du musée après sept heures de marche non stop. Mes pieds ne me tiennent plus et je me traîne péniblement jusqu’au métro pour rentrer à l’hôtel. Mais ce n’est pas le tout, après avoir grignoté un bout sur le pouce, nous revoici parti pour l’événement de ces vacances londonienne, le concert de Perfume \o/
L’hôtel est bien placé, à une dizaine de minutes à pied de la gare. Nous arrivons vers 18h30 et la queue prend déjà tout l’esplanade devant la salle, super bien gérée, qui serpente entre des barrières façon Disney pour gérer les environs 3500 spectateurs. Nous contournons joyeusement cette foule et après avoir hésité avec la queue du fanclub, nous rentrons finalement directement dans la salle, pour récupérer nos tickets. Nous les avions en effet achetés via une billetterie anglaise et nous ne les avons jamais reçu (merci Seasher au passage pour la commande). Du coup, ils nous les ont annulés et on a pu les récupérer au guichet avant le concert. Plus qu’à se mettre au bout de cette immense queue. Ah oui, nous sommes en places numérotées sans fosse, donc pas besoin de venir des heures en avances si ce n’est pour les goods. Mais comme moi et mon compère ne souhaitons rien d’autres que les très classiques towel ou t-shirt, il n’y a pas trop de risque de ne pas en avoir.
Alors, la salle pour commencer : Eventim Apollo. Ça a juste l’air excellent, la meilleure salle que j’ai vu en Europe actuellement, pour du concert placé en tout cas. Ca doit taper dans les 3-4000 places environ (en fait 3632 d’après Wikipédia), avec des sièges type cinéma assez classiques, qui monte en pente douce et avec un balcon. Pour ceux déjà passés par le Japon, c’est une salle typique du H!P, genre Nakano, en un peu plus grand et avec une pente plus douce (pas de marche en fait, juste une pente). On est au rang N, au début du second bloc, place 11 et 12, soit un peu excentré à gauche mais en début de rangée. Donc, il y a juste un max de place pour bouger vu qu’on est en début à la fois de bloc et de rangée, impeccable. Et il suffit que le concert démarre pour constater que la vue est parfaite sur la scène.
Mais avant cela, je suis allé aux goods donc. Perfume dans une salle de 3,5K places avec un unique putain de stand de goods, géré à la putain d’européenne, soit au premier qui atteindra le comptoir… Dommage, l’organisation était top jusque là. Quand j’arrive enfin au bout de la marée humaine qui fait la queue, le concert est déjà en retard de 2 minutes. Mais bon, il y a encore du stock, et des japonais qui se foute de la gueule de l’organisation en parlant du Tokyo Dome. Sur ce, c’est parti !
Et c’est fabuleux \o/ Je n’avais pas des masses pu apprécier le show au bataclan en France, faute de voir grand chose dans la fosse. Mais dans une telle salle, tu profite à fond du spectacle. Puis le son est très bien en plus. Mais Perfume, c’est aussi et surtout une ambiance, un visuel sur scène, un show quoi. Après tout, les filles sont en playback la majeure partie du temps. Même si j’ai l’impression qu’elles en ont fait une ou deux en vrai cette fois… Sinon, Perfume, c’est un trio féminin qui fait dans l’electro, produit par le célèbre Yasutaka Nakata depuis maintenant un bon petit paquet d’année. C’est ultra classe, avec un show qui déboite totalement notamment sur le plan visuel (la projection sur un voile transparent du VTR (intro du concert), avec une autre projection en arrière plan, les filles qui se positionnent en ombre, c’était juste super beau). Certes nous n’avons pas eu les projections de iouf dingues directement sur les robes des filles comme à Paris mais c’était déjà totalement grandiose. Elles sortent de la fameuse actors school d’Hiroshima et ça déboîte toujours autant sur scène. Je ne connaissais pas tous les morceaux mais on a eu le droit bien entendu à un bon paquet de classiques : Nee~, One Room Disco… De quoi bouger joyeusement ton corps. On a eu le droit à un MC similaire à celui de l’année dernière : les filles qui papotent un peu, un gars dans le public qui est improvisé traducteur et qui se fait charier par le public dès qu’il va moins vite que lui à comprendre, puis A~chan qui nous sépare en deux team et qui nous apprend une de leur choré etc. Du grand bonheur. On était la team Pa et les autres la team Bu, ce qui fait Pabu (パブ), soit comme vous l’aurez peut-être compris si vous avez un jour touché aux katakana Pub, un lieu où elles n’avaient pas encore pu aller… Mais ça, ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est juste qu’on s’est formidablement éclaté ! Cela a du durer une bonne heure et demi – deux heures avec un MC parlé et un petit MC vidéo, on en a eu pour notre argent en plus. Je n’avais pas noté la setlist mais vous pourrez la retrouver sur l’Internet.
Après cela, direction le repère des gens qui sortent d’un concert en ville pas bien tôt : MacDo /o/ Hop, on prend de quoi recharger les batteries bien usées après cette journée et retour à l’hôtel pour la dégustation. J’ai pris un Big Spicy Bacon mais je n »ai pu trouvé le bacon, j’ai du rater un truc quelque part… Mais c’est bon, ça remplit très bien, ça coûte que dal, c’est MacDo quoi, faut pas trop se pencher sur le reste des variables. Sur ce, dodo time. On est bien vanné et mon compère Maneki repart très tôt demain matin pour aller faire sa journée de boulot à Bruxelles…
Pour moi, ce sera le début de nouvelles aventures à l’autre bout du monde !